Dans un contexte préélectoral troublé, le régime algérien nourrit une obsession terrible, n’hésitant pas à reporter le championnat local de football pour repousser le risque d’un renouveau du hirak. Les critiques provoquées récemment par les médailles olympiques remportées par les algériens Djamel Sedjati (poursuivi dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de dopage) et Imane Khelif (acusée d’être une personne transgenre) ne semblent pas inquiéter outre mesure Saïd Chengriha et ses acolytes. Car au pays des généraux, au lieu de la bannir, la fraude est érigée en règle de bonne conduite.