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Dans plusieurs communes d’Abidjan, les caniveaux, censés évacuer les eaux de pluie, se transforment en dépotoirs. À Yopougon, Abobo, Koumassi ou encore Treichville, le spectacle est le même: sachets plastiques, restes de repas, bouteilles vides et déchets ménagers s’amoncellent dans les rigoles.

En plus de la galerie souterraine ouverte à la circulation, le tunnel du rond-point de la mairie d’Abobo est surplombé par une place agrémentée de gradins et d’espaces verts qui en font un lieu de vie. Certains y voient déjà une attraction touristique, synonyme de diverses activités rémunérées.

Après les travaux démarrés il y a un peu plus de deux années, l’échangeur du carrefour de la Riviera Palmeraie de la commune de Cocody sort de terre. Les futurs usagers attendent avec impatience la fin de la construction de cette infrastructure routière pour profiter d’une circulation plus fluide.

À Abidjan qui se veut métropole moderne, l’absence de signalisations routières au sol, pourtant essentielles à la sécurité des usagers, accentue les risques d’accident de la circulation dont les premières victimes sont les piétons. En l’absence de repères sur le bitume, c’est la confusion la plus totale.

Depuis quelques années, Abidjan connaît une véritable métamorphose urbaine. D’Abobo à Port Bouet en passant par Cocody, Treichville ou Koumassi, de nouveaux échangeurs sont sortis de terre. Ces infrastructures modernes viennent redessiner le visage de la ville et répondre à une préoccupation de taille, celle de la fluidité de la circulation routière.

Depuis neuf ans, l’Assemblée du conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire apporte son soutien aux élèves afin de les inciter à mieux étudier. Des aides sont également accordées aux familles issues de mariages mixtes.

À Abidjan, capitale économique bouillonnante, la circulation est un défi quotidien. Les automobilistes se plaignent des embouteillages, les transporteurs de l’indiscipline des usagers, mais un autre danger persiste: celui des piétons qui bravent les voitures en traversant ignorant les passerelles et espaces piétons pourtant aménagés à leur intention.

La rentrée scolaire est prévue pour le 8 septembre prochain. En attendant, enfants et adolescents passent ces derniers jours de vacances entre cours de soutien, farniente et petits jobs d’avant le pupitre. Tout dépend des moyens financiers de la famille.

Dans quel endroit se soulager lorsqu’on est pris par un besoin pressant? Dans les toilettes publiques, évidemment. Sauf que ces lieux d’aisance sont d’une saleté répugnante. Reportage aux relents pas très accueillants.