Vidéo. Voici ce que pensent les Casablancais d'un retour du confinement

Said Bouchrit

Le 01/11/2020 à 09h10

VidéoL’évolution de la situation épidémiologique pousse de plus en plus les autorités à mettre en place des mesures restrictives dans différentes villes du Royaume, laissant planer le spectre d’un retour du confinement. Interrogés par Le360 sur cette question, les Casablancais sont divisés.

Face à la recrudescence des cas positifs au Covid-19, de nombreux pays dans le monde ont du réinstaurer le confinement. En Australie, le deuxième confinement vient de prendre fin, alors qu’en France, il a débuté le vendredi 30 octobre dernier, et en Grande-Bretagne, à peine hier, samedi 31 octobre.

Au Maroc, où de plus en plus de cas positifs au Covid-19 sont enregistrés, les autorités de plusieurs villes ont décrété la mise en place de plus en plus de mesures restrictives, et un retour au confinement se dessine jour après jour.

«Dans le cadre de la prévention contre le Covid-19, le confinement reste le meilleur moyen pour le citoyen», explique un jeune passant. 

«Si la situation épidémiologique continue comme ca avec plus de 3000 cas et 100 morts, c’est mieux de revenir au confinement, même si c’est pour un mois, pour essayer. Au mois de mars il n’y avait pas autant de cas, mais il a été mis en place. Nous devons être plus vigilant», explique, de son côté, ce chauffeur d'un grand taxi.

Si cet homme est pour le retour du confinement, d’autres en revanche y sont vraiment opposés.

«La maladie existe mais nous devons vivre avec, j’ai des enfants, j’ai des charges, si je ne sors pas travailler le matin, le soir, je n’ai pas de quoi manger. Je ne peux pas arrêter de travailler», lance ce travailleur journalier. 

Un autre passant condamne le retour du confinement, car pour lui, ce n’est dans l’intérêt de personne: «il faut cohabiter avec le virus, ce n'est dans l’intérêt de personne que le monde s’arrête. Les maladies sont là, c’est un fait, et seul Dieu décide de qui doit guérir, qui sera malade et qui doit mourir, c’est le destin», déclare-t-il, fataliste. 

Par Mehdi Heurteloup et Said Bouchrit
Le 01/11/2020 à 09h10