Vidéo. Sidi Moumen: "Zebbalate mirikane", d'une montagne d'ordures à une colline verdoyante pour joggeurs

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Le 09/12/2020 à 08h22

VidéoL'une des décharges les plus connues de Casablanca, «Zebbalate mirikane» a laissé place à un espace vert qui attire les amateurs de ballade, de pique-nique et de sport. Dans les quartiers de Sidi Moumen et Sidi Bernoussi, voisins de l’ancienne décharge, les habitants se réjouissent de cette mutation. Une équipe de Le360 est partie à leur rencontre.

Surnommée pendant plusieurs années «Zebbalate mirikane» (décharge des Américains), la décharge située dans le quartier de Sidi Moumen est désormais appelée "le plateau" ou "la colline verte".

Cette décharge a longtemps été un point noir de la capitale économique et un véritable enfer pour les habitants des quartiers voisins, qui souffraient des odeurs nauséabondes qui s'en dégageaient et de l’insécurité, du fait qu'elle constituait un refuge pour les sans-abris et les hors la loi. Mais, aujourd’hui, grâce à la transformation qu’a connue ce lieu, ces préoccupations font désormais parties du passé.

Les montagnes de déchets ont laissé place à une véritable colline verdoyante où les familles affluent pour se balader et pique-niquer et où les sportifs s'adonnent à la course à pied ou jouent au football.

Les habitants des quartiers voisins, comme Mohamed, se réjouissent de la transformation radicale de cet espace qui s'étend sur une superficie d'environ 7 hectares.

«Cet espace vert constitue le seul poumon de ce quartier, qui enregistre une forte densité de population et où les foyers sont étroits. Nous venons pique-niquer et nous balader, fuir un peu le bruit des voitures», explique ce père de famille qui réside à Sidi Moumen.

«Nous saluons le travail qui a été réalisé pour transformer ce dépotoir en espace vert, mais il faudrait plus d’équipements, comme des chaises, des toilettes, des espaces de jeux pour enfants, d’autres terrains de sport, des kiosques, ainsi que l'entretien de l'herbe et la plantation d'arbres», souligne un autre citoyen.

Par Amine Lamkhaida et Said Bouchrit
Le 09/12/2020 à 08h22