"Au niveau international, le Cnesten est le premier organisme en nucléaire pacifique d'Afrique qui a été désigné en tant que centre collaborateur de l'AIEA pour les applications nucléaires", a expliqué le ministre de l'Energie, des mines et du développent durable, Aziz Rabbah, qui était accompagné de Khalid Mediouri, directeur général du Cnesten, lors de l’inauguration, hier, mardi 23 mars, du nouveau centre de formation du Cnesten. Celui-ci se trouve dans les locaux du Cnesten, près de la forêt de la Maâmora, à 35 km au nord de Rabat.
Placée sous l'égide de l'ONU, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est une organisation internationale, fondée en 1957 et basée à Vienne en Autriche. L'agence a pour but de promouvoir les usages pacifiques de l'énergie nucléaire et à limiter le développement de ses applications militaires.
Le nouveau centre de formation du Cnesten, dont la qualité de la formation vient d'être reconnue par l'AIEA, a pour mission de former des stagiaires marocains et issus de différents pays d'Afrique sur les moyens de protection contre les radiations issues de l'usage l'énergie atomique dans les secteurs de la santé, de l'industrie, de l'agriculture, de l'eau ou encore de l'environnement.
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Les deux responsables ont indiqué que le Cnesten allait s'ouvrir davantage à la formation de cadres issus de 40 pays du continent.
"On offre des services de formation, des services d'expertise, des analyses et on développe aussi des projets de recherche au profit de l'AIEA", a précisé Khalid El Mediouiri.
Lors de cette inauguration, Aziz Rabbah et Khalid El Mediouri ont présenté aux représentants des médias présents un groupe d'une vingtaine de stagiaires de différents pays d'Afrique, parmi lesquels figurent des ressortissants algériens, mauritaniens et congolais (Brazzaville).
Interrogé par Le360, le ministre de l'Energie a rappelé que "le Maroc a suivi la voie du développement de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques", et a exclu "l'usage du nucléaire dans les domaines militaire ou de la production d'électricité".
"Nous avons d'énormes potentialités pour développer la production d'électricité via les énergies renouvelables", a souligné Aziz Rabbah.