Mohamed Najib Boulif, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau, chargé du transport, est sorti de son mutisme pour expliquer les raisons des désagréments qu’ont connus de nombreux MRE lors de leur passage à travers le port de Tanger Med.
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Ils étaient nombreux à avoir souffert le martyre à cause d’une interminable attente.
«Cette année, nous ne nous attendions pas à un flux aussi grand que celui des années précédentes. Cette année, on pensait accueillir quelque 43.000 personnes, en tenant compte des fêtes, et on s’y était préparé», souligne Boulif.
Le responsable gouvernemental reconnaît, cependant, les dysfonctionnements ayant affecté la traversée des MRE vers l’autre rive.
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«Il y avait un flux remarquable, sans précédent. On ne s’y attendait pas. On a fait ce qu’on pouvait... en mobilisant toutes nos ressources. Mais c’était sans compter des éléments exogènes», se justifie-t-il.
Une justification peu recevable, d'autant plus que l'afflux monstre des MRE était prévisible cet été. Boulif, entre autres responsables, n'ont pourtant rien vu venir. Hélas...
