Vidéo. Comment le Médiateur compte traiter rapidement les plaintes des MRE

Le360

Le 17/12/2020 à 16h33

VidéoDésormais, les différentes plaintes adressées par les Marocains résidant à l'étranger (MRE) à l'Institution du Médiateur du Royaume du Maroc vont être traitées avec plus de rapidité.

C'est l'objet d'une convention bilatérale signée, mercredi à Rabat, par la ministre déléguée chargée des MRE, Nezha El Ouafi et le président de l'Institution du Médiateur, Mohamed Benalilou.

"Nous allons traiter rapidement ces plaintes via une plateforme digitale. Le dépôt, le traitement et les réponses seront réalisés via le numérique", a affirmé Nezha El Ouafi dans une déclaration pour Le360.

Il faut signaler que les MRE ont transféré durant les neuf premiers mois de 2020, et ce, malgré la pandémie, des recettes en devises d'un montant de 55,8 milliards de dirhams, soit une hausse de 1,7%. 

Les représentations diplomatiques du Maroc et les institutions du Médiateur des pays d'accueil seront mises à contribution pour traiter les dossiers émanant des 6 millions de Marocains du monde, a expliqué la ministre. Il faut signaler que les MRE se plaignent souvent de la bureaucratie dont font face leurs affaires et intérêts dans le pays.

Mais, le Médiateur Mohamed Benalilou a promis que le nouveau mécanisme de traitement des doléances des MRE va apporter des changements. "La convention va permettre de mettre en oeuvre une nouvelle vision d'entraide au profit de la communauté marocaine.

Il s'agit d'un changement méthodologique dans les rapports de l'institution du Médiateur avec l'administration", a expliqué le président de cet organe.

Pour rappel, le Médiateur est chargé, selon le dahir instituant cet organisme, d’instruire, soit de sa propre initiative (...) soit sur plaintes ou doléances dont il est saisi, les cas qui porteraient préjudice à des personnes physiques ou morales, marocaines ou étrangères en raison de tout acte de l’administration (...), considéré contraire à la loi, notamment lorsqu’il est entaché d’excès ou d’abus de pouvoir, ou contraire aux principes de justice et d’équité.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 17/12/2020 à 16h33