Vente aux enchères: un fragment de lune, trouvé au Maroc, cédé à 189.000 dollars

Fragment de lune, adjugé à 189.000 dollars lors d'enchères en ligne par Christie's, du 9 au 23 février 2022.

Fragment de lune, adjugé à 189.000 dollars lors d'enchères en ligne par Christie's, du 9 au 23 février 2022. . Christie's

Un acheteur a acquis cette semaine une météorite découverte au Maroc en 2007, pour 189.000 dollars, lors d'une vente aux enchères en ligne qui a duré deux semaines. Le fragment céleste provient du satellite de la terre.

Le 27/02/2022 à 11h00

La célèbre maison de ventes aux enchères londonienne Christie's a fait adjuger, mercredi 23 février dernier, un fragment de météorite lunaire, qui a été découvert au Maroc, en 2007 à 189.000 dollars.

«NWA 5000 est la 5 000e roche récupérée dans la grille nord-ouest africaine du désert du Sahara à être analysée et classée. En 2007, lorsqu'elle a été découverte, il s'agissait de la plus grande météorite lunaire connue. La face coupée de cette tranche révèle une galaxie d'inclusions et de minéraux dans une matrice à grains fins», explique Christie’s sur son site.

La maison de ventes aux enchères explique aussi que les pierres provenant de la lune sont parmi les plus rares, et indique qu’il existe moins de 750 kg de météorites lunaires sur notre planète. 

Après avoir été exposés à New York, 66 lots de ce type ont été vendus au cours de ces enchères, annuellement organisés par Christie's. Les pierres issues de la lune se sont cependant mieux venduees que celles provenant de la planète Mars, en cette année.

«Le clou de l'édition, une pierre de Mars retrouvée dans le désert du Sahara, et présentée comme le troisième plus gros morceau de cette planète conservé sur terre n'a pas trouvé preneur», indique l'AFP, qui précise aussi qu’un autre lot, non moins précieux, la météorite Gibeon, découverte en Namibie et estimée entre 200.000 et 300.000 dollars, est restée elle aussi sans acheteur. 

Rares, les fragments de météorites sont activement recherchés par des chercheurs et des collectionneurs dans les zones désertiques de la planète.

Par Majda Benthami
Le 27/02/2022 à 11h00