Un réseau criminel escroque au nom de Ramid

Mustapha Ramid, ministre de la Justice.

Mustapha Ramid, ministre de la Justice. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. Les éléments de la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) vient de démanteler un dangereux réseau criminel qui escroquait au nom du ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid. Les escrocs faisaient miroiter aux victimes des recrutements directs...

Le 25/02/2015 à 08h57

Les éléments de la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) vient de démanteler un dangereux réseau criminel qui escroquait au nom du ministre de la Justice et des Libertés Mustapha Ramid, évoque Assabah dans sa livraison de ce mercredi 25 février. Les limiers de la BNPJ ont ainsi saisi au domicile du cerveau du réseau des dizaines de cachets falsifiés des tribunaux de première instance de Casablanca, Khouribga, Settat, Mohammedia, Béni Mellal, Oujda, Safi et Berkane, en plus de tampons et cartes falsifiés du juge chargé de l'authentification, outre de faux cachets destinés à la légalisation des signatures de l’arrondissement de Hay Mohammadi où le prévenu a usurpé la fonction d’un agent de l’état civil.

Parmi les objets saisis figurent notamment des documents administratifs contrefaits des ministères de la Justice, des Finances, de l’Education nationale, de la Santé, du Transport, et de l’Intérieur, ainsi que de l’administration des Douanes, de la DGSN, de la Formation professionnelle, d’opérateurs téléphoniques en plus de représentations diplomatiques, écrit le journal.

D’après Assabah, l’enquête avec le principal accusé, propriétaire d’un cyber internet à Sidi Moumen à Casablanca, a révélé qu’il a escroqué une dizaine de victimes qui aspiraient rejoindre le cycle des magistrats moyennant des sommes d’argent, précisant qu’il leur a fourni des décisions de recrutement signées par le ministre de la Justice et du directeur des ressources humaines, avant qu’ils ne réalisent l’escroquerie.

D’après les investigations, l’accusé et ses complices, qui sont activement recherchés, se sont évertués à créer un lien aléatoire sur des sites électroniques à travers lequel ils ont réussi à nouer contact avec de nombreux citoyens en leur faisant croire la possibilité d’intervenir leur assurant un emploi au ministère de la justice à la seule condition de leur verser des sommes d’argent sur un compte réservé au ministère.

Par Samir Chennaoui
Le 25/02/2015 à 08h57