Témara: les malfaiteurs utilisaient une moto volée à un policier

Le360

Kiosque360. Une bande de dangereux malfaiteurs vient d’être démantelée à Témara. Responsable de plusieurs vols avec menaces et agression à l’arme blanche, elle commettait ses forfaits à bord d’une moto de service volée à un policier.

Le 10/01/2017 à 01h58

Les habitants de Témara peuvent désormais dormir sur leurs deux oreilles après que la police judiciaire a réussi à démanteler une bande de voleurs qui avait instauré une vértable terreur nocturne sur cette ville de la banlieue de Rabat. Cibles privilégiées: la gent féminine, dépouillée de ses bijoux et autres smartphones, et les épiciers dont les caisses sont vidées en plus de marchandises emportées.

Tout cela, nous informe Assabah dans son édition du mardi 10 janvier, sous la menace d’armes blanches allant du simple coutelas à de longs sabres. Les victimes qui osent résister se retrouvent le plus souvent aux urgences pour soigner leurs plaies.

Même un gardien de la paix a été agressé par cette bande de quatre malfaiteurs, qui lui a dérobé sa grosse moto de service. C’est d'ailleurs la plainte de ce dernier qui a mis en alerte la PJ de Témara. Après lui avoir tendu une embuscade, la PJ a pu neutraliser cette bande et arrêter deux de ses membres en flagrant délit. Sur indication de ces deux prévenus, la police a réussi à mettre la main sur un troisième malfaiteur, alors que le quatrième membre de ce dangereux gang est toujours en fuite.

Selon Assabah, un important butin a été saisi: argent liquide, bijoux, smartphones, ordinateurs… ainsi que la moto du policier et une mobylette dont ils se servaient lors de leurs opérations de vols à main armée.

Remis au procureur du roi près le tribunal de première instance de Rabat, les trois prévenus ont été placés en détention préventive à la prison de Salé en attendant le début de leur procès.

Etant pour la plupart des récidivistes passés par la case prison, les membres de cette bande risquent gros, vu le nombre important d'agressions commises ainsi que l’atteinte à l’intégrité physique des personnes et à leurs biens.

Par Mohammed Ould Boah
Le 10/01/2017 à 01h58