Soirée tcharmil à Casablanca

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Revue de presseKiosque360. De graves affrontements ont opposé, mardi à Casablanca, des jeunes appartenant à des groupes de supporters du WAC et du Raja.

Le 17/07/2014 à 07h31

Le tirage au sort pour le championnat national de football (Botola) aura lieu le 24 juillet. C’est à cette date qu’on saura quand le WAC et le RAJA s’affronteront lors des fameux derbys. Mais des jeunes supporters des deux équipes ont préféré anticiper les choses à leur manière. Le quartier Moulay Rachid a été le théâtre, dans la soirée du mardi 15 juillet, de violents affrontements entre des jeunes issus des Ultras Winners (WAC) et leurs congénères des Ultras Eagles (Raja). Selon Assabah, qui se fait l’écho de ces incidents dans son édition de ce jeudi 17 juillet, tout avait commencé par de vifs échanges entre les deux parties sur Facebook avant de dégénérer en actes de violences qui ont débouché sur des dégâts matériels. Une femme et un gardien de parking ont été blessés lors de ces incidents. Le journal fait état de l’arrestation d’un adolescent.

Assabah explique que les habitants du "Groupe 1" du quartier Moulay Rachid ont été surpris, juste avant la fin des tarawihs, par une descente massive dans les parages de jeunes étrangers dans le quartier. Ils sont pour la plupart âgés de moins de 20 ans et étaient munis d’armes blanches et de gourdins. Identifiés comme étant des habitants du quartier Lalla Meryem, ils se sont dirigés vers une maison pour demander après une personne précise. Après les avoir informés de l'absence de son enfant, la mère a été sérieusement violentée et transférée aux urgences. Et c’est l’étincelle qui a déclenché une vraie bataille rangée entre les jeunes des deux quartiers.

Assabah affirme que les choses auraient pris une tournure autrement plus dramatique sans l’intervention des forces de l'ordre. L’un des assaillants a été arrêté et a fourni aux enquêteurs l’identité et les adresses de ses complices qui sont actuellement recherchés. Finalement, le tcharmil n’est pas seulement un phénomène virtuel où des jeunes friment sur les réseaux sociaux. C’est devenu un réel phénomène dans certains quartiers comme Moulay Rachid, Lalla Meryem et Salama. D’où la nécessité de redoubler d’efforts pour contrer la criminalité dans la métropole.

Par Fatima Moho
Le 17/07/2014 à 07h31