Le360 a sillonné les artères de la médina de Rabat, dont les points les plus connus sont l’avenue Mohammed V dans sa partie appelée «Legza», la Souika, avenue centrale de ce vieux quartier, et le marché des chaussures («Souk essabate»). Chaque jour en ce mois de ramadan, ce marché accueillent de nombreux visiteurs, dont des clients et des promeneurs.
On y trouve toutes sortes de commerces de détail, allant des boutiques de produits d’artisanat aux bijouteries, en passant par les vendeurs de vêtements traditionnels ou de sport, les pâtisseries ou encore les gargotes. Les vendeurs à la sauvette, eux, ont vu leur présence diminuée suite aux réclamations des magasins soumis à des grandes dépenses liées aux loyers et aux impôts.
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Plusieurs marchands interrogés ont signalé le contraste entre la forte fréquentation à la médina et le faible volume des transactions commerciales. «Nous arrivons à vendre, mais pas autant que nous voulons», a déploré un commerçant de djellabas et de babouches, impute cette situation à la hausse des prix des matières premières comme le tissu et le cuir.
Les commerçants ont ainsi exprimé leur souhait de voir une nette reprise des activités commerciales après le ramadan.