Rabat s’agrandit: un quartier chic a poussé à El Menzeh, dans la périphérie de la capitale

Grâce à cette urbanisation de haut standing, la commune d’El Menzeh, dont les recettes fiscales étaient jusqu’ici très faibles, va pouvoir remplir ses caisses (taxes de constructions, taxes d’édilité, permis de construction, etc.).

Grâce à cette urbanisation de haut standing, la commune d’El Menzeh, dont les recettes fiscales étaient jusqu’ici très faibles, va pouvoir remplir ses caisses (taxes de constructions, taxes d’édilité, permis de construction, etc.). . Brahim Moussaaid / Le360 (photomontage)

Le 03/01/2022 à 03h21

VidéoLa commune rurale d’El Menzeh, au sud-ouest de Rabat, qui n’était qu’un hameau, s’est transformée en très peu de temps en l’un des quartiers les plus modernes et les plus chics de la région. Découverte en images.

A 15 kilomètres sur la route nationale menant à Ain Aouda, la commune d’El Menzeh abrite désormais sur une distance de près de 5 kilomètres des complexes résidentiels de luxe: des villas de petite taille, ou de taille moyennes, de même que des immeubles à la hauteur peu élevée.

Ces nombreux lieux d'habitation de très haut standing ont été édifiés devant un paysage panoramique, qui surplombe l'oued Bouregreg.

A titre d’exemple, une villa construite de 500 mètres carrés vaut 5,5 millions de dirhams. Les complexes immobiliers proposent aussi à la vente des villas à 8 et à 9 millions de dirhams.

Grâce à cette urbanisation de haut standing, la commune d’El Menzeh, dont les recettes fiscales étaient jusqu’ici très faibles, va pouvoir remplir ses caisses (taxes de constructions, taxes d’édilité, permis de construction, etc.).

A la question de savoir pourquoi cette commune attire autant d'habitations luxueuses, le propriétaire d’une villa, -directeur d’une société- a avancé deux raisons à savoir «le calme et la quiétude loin du bruit et du stress de Rabat ainsi que l’environnement».

«Le paysage est très beau et le climat est moins humide par rapport à la capitale , a-t-il expliqué, après avoir requis l'anonymat.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 03/01/2022 à 03h21