Prières rogatoires: à Casablanca, des centaines de fidèles prient pour la pluie

Des prières rogatoires ont été accomplies, mardi 29 novembre 2022, à la mosquée Hassan II de Casablanca. 

Des prières rogatoires ont été accomplies, mardi 29 novembre 2022, à la mosquée Hassan II de Casablanca.  . Anas Zaidaoui / Le360

Le 29/11/2022 à 15h08

VidéoLes prières rogatoires de ce mardi 29 novembre 2022 ont réuni des centaines de fidèles à la mosquée Hassan II de Casablanca. Tous ensemble, ils ont imploré le Tout-Puissant pour répandre les pluies bienfaitrices sur le Royaume.

Des prières rogatoires ont été accomplies, ce mardi 29 novembre 2022, par des fidèles de tous âges dans l'ensemble des mosquées de toutes les régions, provinces et préfectures du Royaume, sur ordre du Roi, Amir Al-Mouminine.

A la mosquée Hassan II de Casablanca, ils étaient des centaines à élever des prières au Tout-Puissant, l’implorant de répandre ses bienfaits, ses pluies et sa miséricorde sur le Royaume.

Mohamed Janah, imam et membre du Conseil des oulémas, explique qu’il s’agit d’une sunna recommandée, ajoutant que «suivant la tradition du Prophète Sidna Mohammed, que la paix et le salut soient sur Lui, le Souverain, Amir Al-Mouminine, avait décidé que des prières rogatoires soient accomplies en vue d'implorer le Tout-Puissant de répandre Ses pluies bienfaitrices sur la Terre».

Des fidèles, approchés par Le360, ont rappelé que le prophète avait exhorté les musulmans à perpétuer cette tradition en période de sécheresse, espérant que leurs prières pourraient être exaucées.

A chaque fois que la pluie se fait rare, les Marocains disent des prières de rogations en vue d’implorer le Très Haut de répandre ses pluies bienfaitrices sur la Terre en signe de miséricorde pour ses créatures conformément aux versets du Saint Coran «Invoquez-moi, Je vous répondrai», ainsi que «Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, pour qu'Il vous envoie du ciel, des pluies abondantes».

Aujourd’hui, vu l’enjeu, les prévisions météorologiques sont désormais un des grands sujets de conversation dans le pays, dans les cafés, comme dans les plus hauts cercles économiques.

Par Amine Lamkhaida et Anas Zaidaoui
Le 29/11/2022 à 15h08