Meknès: il vole une ambulance et écope de quatre ans de prison

Une ambulance. (Photo d'illustration)

Une ambulance. (Photo d'illustration) . DR

Revue de presseKiosque360. La cour d’appel de Meknès a confirmé le jugement de première instance en condamnant un individu, accusé de vol d’une ambulance, à quatre ans de prison ferme et une amende de 30.000 dirhams. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 13/01/2022 à 19h51

La deuxième chambre criminelle de la cour d’appel de Meknès a condamné à quatre ans de prison ferme un individu accusé de constitution de bande criminelle et vols qualifiés. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du vendredi 14 janvier, que le mis en cause, qui a des antécédents judiciaires, avait volé une ambulance qui était garée devant une clinique.

Les investigations des éléments de la police judiciaire ont permis de l’identifier et de l’interpeller grâce notamment à la caméra de surveillance placée devant l’entrée principale de la clinique. Un pointage dans les fichiers judiciaires de la police a révélé que l’inculpé a été impliqué dans plusieurs vols de voitures, soit par effraction, soit en utilisant des clés adaptées. Il procédait ensuite au démontage des véhicules dans un dépôt avant d’écouler les pièces détachées sur les marchés informels.

Le quotidien Assabah rapporte que les perquisitions effectuées dans un dépôt à Sidi Bouzekri (Meknès) ont permis de saisir une grande quantité de pièces de rechange dont celles ôtées de l’ambulance volée. Les enquêteurs ont, en outre, mis la main sur des pneus, des clés de voiture, des armes blanches ainsi que des caméras de surveillance qui ont été démontées lors de la commission des vols.

Au cours de son audition par le procureur général du Roi, ainsi que par le juge d’instruction, l’accusé a nié les faits qui lui sont reprochés en affirmant que ce n’est pas lui qui apparaissait dans la vidéo qui l’incriminait. Il est revenu sur ses aveux lors de sa garde à vue en déclarant qu’il était un simple commerçant en ferraille. Une ligne de défense qu’il a suivie aussi bien devant la première chambre criminelle qu’en appel.

Cependant, lors de la dernière audience, la cour l’a confronté à plusieurs éléments l’impliquant dans cette affaire. Après délibération, la deuxième chambre criminelle a confirmé le jugement de première instance en condamnant l’accusé à quatre ans de prison ferme et une amende de 30.000 dirhams. 

Par Hassan Benadad
Le 13/01/2022 à 19h51