Inzegane: contre les sabres des bandits, les balles de la police

mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Des policiers ont dû faire usage de leurs armes de service, vendredi à Inzegane, pour neutraliser un individu armé d’un sabre qui voulait s’attaquer à un inspecteur. L’assaillant a été atteint de quatre balles, alors que ses complices ont réussi à prendre la fuite.

Le 14/04/2017 à 23h00

Encore un incident où les policiers se trouvent obligés de dégainer leurs armes pour se défendre face à une agression.

Assabah, dans son édition de ce week-end des 15-16 avril, rapporte ce fait-divers qui s’est déroulé à Dcheira, près d’Inzegane. Tout avait commencé, explique le journal, quand la salle de trafic de la police a reçu un appel indiquant que des individus à bord d’une voiture, et dans un état anormal, faisaient du grabuge près d’une station-service.

Deux équipes de police ont été dépêchées sur place pour rétablir l’ordre. Assabah indique qu’un inspecteur de police, qui s’est approché du véhicule pour s’enquérir de ce qui s’est passé, n’a pas eu le temps de placer un mot. L’un des passagers de la voiture a quitté le véhicule, armé d’un sabre, pour en découdre avec l’homme en uniforme.

Deux autres policiers n’ont alors pas eu d’autre choix que de tirer à trois reprises en guise de sommation avant de diriger leurs armes et atteindre l’assaillant de quatre balles qui étaient venues se loger dans ses jambes au moment où ses complices prenaient la fuite.

Leurs signalements ont été transmis à tous les barrages de police et de gendarmerie pour les arrêter.

Quant au blessé, il a été transféré vers l’hôpital d’Agadir pour y être soigné. Une fois remis de ses blessures, il sera déféré devant la justice.

Al Ahdath s’intéresse également à ce sujet dans son édition du week-end, mais reprend l’essentiel d’un communiqué diffusé vendredi 14 avril par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) qui donne quelques explications sur ce qui s’est passé à Dcheira.

Al Ahdath titre sur le fait que les policiers ont dû faire usage de leurs armes contre un individu sous l’effet de «karkoubi» (psychotropes). 

Par Zineb El Ouilani
Le 14/04/2017 à 23h00