Fès: arrestation d’un usurpateur de hautes fonctions

L'homme se faisait passer pour un haut fonctionnaire.

L'homme se faisait passer pour un haut fonctionnaire.

Revue de presseLa BNPJ vient de neutraliser, à Fès, un dangereux escroc qui se faisait passer pour le directeur de la NARSA ou pour un haut magistrat. Sur son tableau de chasse figurent plus de 50 victimes auxquelles il avait soutiré des sommes d’argent importantes. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 02/06/2023 à 19h50

Un dangereux escroc qui se faisait tantôt passer pour le directeur de l’agence nationale de la sécurité routière (NARSA), tantôt pour un substitut du procureur du Roi ou pour un responsable dans l’appareil judiciaire, vient d’être mis hors d’état de nuire.

C’est la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) qui l’a interpellé à Fès et l’a transféré devant le procureur général du Roi près la cour d’appel de Fès.

«Ce dangereux escroc promettait à ses victimes d’obtenir le permis de conduire sans passer par les circuits administratifs et l’examen, en se faisant passer pour le directeur de la NARSA», rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 3 et 4 juin.

«L’escroc se présente au départ comme un bienfaiteur, en ne demandant que de petites sommes d’argent à ses victimes pour régler leurs problèmes. Une fois la confiance instaurée, il lève la barre pour enfoncer le clou», indiquent les sources du quotidien. De même, «la ruse sur de petites sommes d’argent l’arrange car les victimes ne réclament généralement pas leur dû».

Après son arrestation, poursuit le quotidien, la perquisition effectuée à son domicile situé dans le quartier Sidi Boujida à Fès a permis «la saisie de plusieurs cartes d’identité nationale (CIN), de passeports, d’extraits d’acte de naissance, de permis de conduire provisoires, de photos, d’un dateur et d’autres documents».

Les enquêteurs ont également saisi la clé fictive d’une luxueuse voiture et trois montres que l’escroc utilisait pour faire croire à ses victimes qu’il appartenait à une classe sociale aisée, ajoutent les mêmes sources.

Lors de son interrogatoire, font savoir les mêmes sources, le mis en cause a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Son procès démarrera après l’achèvement de l’enquête.

Par Mohamed Younsi
Le 02/06/2023 à 19h50