Escroquerie au nom de la famille royale

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Revue de presseDes escrocs, qui se font passer pour les employés d’une agence pilotée par le palais royal, contactent aléatoirement des clients sur leur numéro de téléphone pour obtenir leurs informations bancaires, en leur faisant croire qu’ils ont gagné dans une opération de tirage au sort. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 12/04/2023 à 20h58

En ces temps de crise, de flambée des prix qui secoue le pouvoir d’achat en pleine période de jeûne, certains individus sans scrupules ont profité de ce mois de ramadan pour plumer des citoyens et citoyennes. Pour mener à bien leur opération d’escroquerie, ils se font passer pour les employés d’une agence caritative gérée par des proches du palais royal.

D’après le quotidien Assabah, qui rapporte cette information dans son édition du jeudi 13 avril, «les escrocs parviennent à obtenir les numéros de téléphone des victimes, leurs abonnements et leurs relevés d’identité bancaire, en mettant en avant une agence fictive gérée par le palais royal»

Dans un audio parvenu au quotidien, «l’escroc au bout du fil se présente élégamment, en se faisant passer pour l’employé d’une agence gérée par le palais royal. Puis il annonce à sa victime qu’elle avait été tirée au sort parmi des milliers de numéros de téléphone, dans une opération pilotée par des proches du palais royal, pour gagner un bon d’achat d’une valeur de 20.000 dirhams».

Pour lui faire croire qu’il s’agit bel et bien d’une opération organisée à l’occasion du mois sacré du Ramadan, poursuit la même source, «il lui précise que son numéro était classé septième lors du tirage au sort».

Après avoir lancé cet hameçon, précise la même source, «l’escroc appelle la victime à discuter des modalités qui lui permettront de recevoir son cadeau». Et de lui assurer que, «pour des raisons de sécurité et de transparence, les responsables de l’agence tiennent à ce que le cadeau soit perçu par le gagnant en personne».

Pour ce faire, «il lui demande son relevé d’identité bancaire, le numéro de sa carte bancaire, sa date d’expiration et le code écrit au verso, afin d’effectuer le transfert de la somme gagnée sur le compte bancaire». Or, une fois ces données bancaires correctement communiquées, le «gagnant» vient s’ajouter au tableau des victimes.

Par Mohamed Younsi
Le 12/04/2023 à 20h58