Les sources d’eau constituent une attraction touristique de premier plan pour El Hajeb, ville nichée au cœur des montagnes du Moyen Atlas. L’une de ces plus importantes sources est Aïn Dhiba, connue sous le nom de Parc de Aïn Dhiba, qui attire aussi bien les habitants de cette ville que les nombreux visiteurs, tous viennent y chercher détente et quiétude.
Ce site, qui s’étend sur une superficie de 5 hectares, comprend des sentiers de promenade et d’exercices soigneusement aménagés, des coins pour le repos, un lac, un espace pour les enfants, un cours d’eau, des espaces verts équipés de systèmes d’irrigation et d’éclairage et des parkings, sans oublier les sanitaires.
Cet important atout dont dispose la ville n’a, toutefois, pas été assez optimisé, selon Said Laita, président de l’association Platane pour le développement durable d’El Hajeb, interrogé par Le360.
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Il relève que la ville regorge de sources où coule l’eau tout au long de l’année, même en période de sécheresse, ce qu’il considère comme un trésor à préserver, une richesse qui pourrait changer le visage de la ville si elle est bien exploitée.
Le «Parc de Ain Dhiba» à la ville d’El Hajeb. (Y.Jaoual/Le360).
Toutefois, a-t-il regretté, ces sources n’ont pas été épargnées par les effets du changement climatique, avec les années de sécheresse successives, et les interventions humaines. En effet, note-t-il, certaines sources qui coulaient auparavant abondamment ont vu leur débit diminuer sensiblement, tandis que d’autres se tarissaient temporairement pendant des périodes de sécheresse.
Le même acteur a mis en garde contre les conséquences négatives sur la qualité et le débit de l’eau d’un changement du système agricole, notamment en recourant à l’utilisation de pesticides et aux forages de puits.