Covid-19 au Maroc: 3 nouvelles contaminations en 24 heures, aucun décès et 59 cas actifs

Dans un centre Covid-19, une biologiste manipulant un prélèvement avant son transfert au laboratoire d’analyses médicales Derb Sultan pour la réalisation des analyses PCR, le 2 octobre 2020.. MAP

Aucun décès et 3 nouveaux cas de contamination ont été confirmés dans le Royaume, les 19 et 20 février 2023. Les cas encore actifs s’élèvent à 59, alors que plus de 6,87 millions de personnes ont reçu la troisième dose. Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 20/02/2023 à 14h46

Nouveaux cas de contamination, rémissions, nombre de dépistages effectués, vaccinations, etc. Pour en savoir plus sur l’évolution du coronavirus au Maroc, cliquez sur ce lien: https://covid.le360.ma.

Au Maghreb, l’Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état d’un nouveau cas de contamination, alors qu’aucun décès n’a été déploré. Le pays totalise 271.425 cas de contamination, dont 6.881 décès.

En Tunisie, 129 nouveaux cas de contamination et 4 décès ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays totalise 1.150.606 cas de contamination, dont 29.326 décès et 1.134.929 guérisons depuis mars 2020.

En Mauritanie, un cas de contamination et aucun décès ont été enregistré, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 63.667 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès.

En France, la Haute autorité de santé (HAS), dont l’avis est normalement suivi par le gouvernement, a ouvert lundi la voie à la fin de la vaccination obligatoire anti-Covid chez les soignants, réservant toutefois son avis définitif pour fin mars.

«Dans le contexte actuel, l’obligation vaccinale contre la Covid-19 pourrait être levée pour tous les professionnels visés» par cette contrainte, a jugé la HAS, dans un projet d’avis rendu public sur son site.

«Cette vaccination devrait toutefois rester fortement recommandée, en particulier pour les professions pour lesquelles une recommandation de vaccination est actuellement en vigueur pour la grippe», prévient-elle.

Mais il ne s’agit pas d’une position définitive. L’institution va maintenant, au vu de «l’importance sociétale» du sujet, mener pendant un mois une consultation publique, avant de rendre un avis final fin mars.

Depuis 2021, l’ensemble des soignants - et plus généralement toute personne travaillant en milieu hospitalier - doivent être vaccinés contre le Covid pour pouvoir exercer leur profession.

Le sujet a suscité d’importants débats. Plusieurs forces d’opposition - à gauche, la France insoumise (LFI), à l’extrême droite, le Rassemblement national (RN) - réclament la réintégration des soignants non vaccinés.

Le gouvernement, ainsi que de nombreux professionnels de santé, y sont opposés pour des raisons médicales et déontologiques.

Toutefois, l’exécutif a décidé de s’en remettre à la HAS qu’il a plus globalement saisie sur l’ensemble des vaccins obligatoires chez les soignants. Ils comprennent aussi ceux contre l’hépatite B, ainsi que la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite (réunis dans le vaccin DTP).

Pour le vaccin DTP, la HAS penche pour lever l’obligation à l’exception des soignants de Mayotte, très exposée à la diphtérie.

Pour l’hépatite B, elle se prononce pour un maintien partiel de l’obligation, ciblée sur les soignants exposés à un risque élevé de contamination. C’est notamment le cas des médecins exposés au sang, comme les chirurgiens.

La HAS compte par ailleurs se prononcer ultérieurement sur un autre volet: les vaccins qui ne sont que recommandés aux soignants, comme la grippe ou la rougeole.

Ses travaux sont menés en parallèle de ceux du Conseil national d’éthique (CCNE) qui doit également se prononcer, à la demande du gouvernement, sur la situation des soignants suspendus.

La pandémie a fait officiellement au moins 6.791.316 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.142.595), devant le Brésil (698.047), l’Inde (530.761) et la Russie (395.829).

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Par Majda Benthami
Le 20/02/2023 à 14h46