Covid-19 au Maroc: 122 nouvelles contaminations en 24 heures, un décès et 915 cas actifs

Près de 95% de la population-cible a été vaccinée contre le Covid-19 dans la province d'Azilal.  . MAP

Un décès, 122 nouveaux cas de contamination et 101 guérisons ont été confirmés dans le Royaume, les 14 et 15 décembre 2022. Les cas encore actifs s'élèvent à 915, alors que plus de 6,86 millions de personnes ont reçu la troisième dose. Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 15/12/2022 à 14h57

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Au Maghreb, l'Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état de 7 cas de contamination, alors qu’aucun décès n’a été déploré. Le pays totalise 271.156 cas de contamination, dont 6.881 décès et 182.603 guérisons.

En Tunisie, 11 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible qui ne souligne aucun décès. Le pays totalise 1.147.282 cas de contamination, dont 29.272 décès et 1.134.050 guérisons depuis mars 2020.

En Mauritanie, aucun cas de contamination n’a été enregistré, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 63.425 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) espère que le Covid-19 et la variole du singe ne seront plus des urgences de santé publique dans le monde en 2023, lorsque les deux maladies auront terminé leur phase la plus dangereuse.

Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que l'un des principaux enseignements de la pandémie de Covid-19 était que les pays devaient réagir rapidement à des épidémies surprises.

A propos du Covid-19, il a déclaré que le nombre de décès hebdomadaires représentait désormais environ un cinquième de ce qu'il était il y a un an. «La semaine dernière, moins de 10.000 personnes ont perdu la vie. C'est toujours 10.000 de trop et tous les pays peuvent encore faire beaucoup pour sauver des vies», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

«Mais nous avons parcouru un long chemin. Nous espérons qu'à un moment donné l'année prochaine, nous pourrons dire que le Covid-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale», a-t-il ajouté.

Le comité d'urgence de l'OMS sur le Covid-19, qui conseille le directeur général sur le fait de savoir si le virus constitue une urgence de santé publique d'intérêt international, discutera des critères permettant d'établir ou non la fin de cette urgence sanitaire lors d'une réunion en janvier.

Maria Van Kerkhove, qui dirige l'équipe technique de l'OMS sur le Covid, a précisé que ce comité examinerait l'épidémologie, les variants comme Omicron et l'impact du virus.

L'épidémie «n'est plus ce qu'elle était au début», avec des cas donnant lieu aujourd'hui à moins d'hospitalisations et de morts, a-t-elle expliqué. «Ces morts interviennent largement dans le cas de personnes non vaccinées», ou n'ayant pas reçu tous les vaccins, a-t-elle encore dit.

«Là pour rester»L'OMS estime que 30 milliards de doses de vaccins ont été administrées dans le monde, avec toutefois 30% de la population mondiale n'ayant reçu qu'une seule dose.

«Ce virus ne va pas disparaître. Il est là pour rester et tous les pays devront apprendre à le gérer en même temps que d'autres maladies respiratoires», a-t-il déclaré.

Près de 650 millions de cas d'infection au Covid et plus de 6,6 millions de morts ont été enregistrés, selon l'OMS qui juge toutefois ces chiffres très en-deçà de la réalité.

«Nous serons encore confrontés à de nombreuses incertitudes et défis en 2023. Dans les pays à faible revenu, seule une personne sur cinq a été vaccinée», a indiqué le chef de l'organisation onusienne.

Il a également souligné la nécessité de mieux comprendre la genèse du virus, identifié pour la première fois à Wuhan, en Chine, en décembre 2019. «Nous continuons à demander à la Chine de partager ses données et de mener les études qui ont été requises pour mieux comprendre les origines de ce virus», a-t-il déclaré.

«Toutes les hypothèses restent sur la table», y compris celle d'un virus qui se serait échappé d'un laboratoire à Wuhan, a-t-il affirmé.

Concernant la variole du singe, Tedros a souligné que l'épidémie mondiale avait pris le monde par surprise. Plus de 82.000 cas ont été signalés dans 110 pays, mais le taux de mortalité est resté faible, avec 65 morts.

«Si la tendance actuelle se poursuit, nous espérons que l'année prochaine, nous pourrons également déclarer la fin de cette urgence sanitaire», a-t-il conclu.

La pandémie a fait officiellement au moins 6.665.172 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.111.664), devant le Brésil (691.435), l'Inde (530.663) et la Russie (392.832).

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Par Majda Benthami
Le 15/12/2022 à 14h57