Contrôle routier: la police et la gendarmerie s’équipent en moyens ultramodernes

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Revue de presseKiosque360. La police et la gendarmerie viennent de se doter en radars sophistiqués et en véhicules performants pour mieux traquer les infractions au code de la route, surtout les excès de vitesse, et limiter les accidents de la circulation. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 12/10/2022 à 21h39

Les services de la police et de la gendarmerie affectés au contrôle de la circulation routière viennent de se doter de nouveaux équipements, dont des appareils ultramodernes. La remise de ces équipements de contrôle de la vitesse par le ministère du Transport à la Gendarmerie royale et à la DGSN a pour objectif de contribuer à la réduction du nombre des accidents graves et mortels.

Ainsi, d’après le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui rapporte l’information dans sa livraison du jeudi 13 octobre, la Gendarmerie royale vient de recevoir du ministère du Transport un lot de 120 radars mobiles de dernière génération pour un coût de 9,1 millions de dirhams et 36 véhicules utilitaires pour le déploiement des unités de radars mobiles (5,8 millions de dirhams). Ces radars, précise le quotidien, ont un rayon d’action de plus de 1 Km et peuvent détecter une vitesse maximale de l’ordre de 250 km/h.

De leur côté, les services de la police ont reçu du même département 110 motos 750 CC et 20 motos 1.250 CC, en plus de 13 véhicules utilitaires pour un coût total de plus de 24,2 millions de dirhams. L’équipement de la police et de la gendarmerie en nouveau matériel, estime le quotidien, entre dans le cadre de l’amélioration des indicateurs de comportement des usagers de la route en dehors du milieu urbain et de l'élargissement du parc d'équipements de contrôle routier.

La remise de ces équipements, poursuit le quotidien, fait partie aussi du projet de création d'unités mobiles de contrôle des infractions au code de la route en milieu urbain. Pour le moment, les villes concernées sont Rabat, Témara, Salé, Kénitra, Casablanca, Fès, Tanger, Marrakech et Agadir.

Ces équipements permettront aussi, toujours selon la même source, de détecter les infractions au code de la route commises en dehors des points de contrôle, de lutter contre la hausse de l'indicateur de mortalité des accidents de la route en milieu urbain et contre les comportements dangereux des usagers de la route. Ils contribueront de même au renforcement de la présence des agents de contrôle et les mécanismes de répression des infractions au code de la route à l'intérieur des villes concernées.

Par ailleurs, indique le quotidien qui cite le ministre du Transport, malgré la baisse du nombre de morts et de blessés graves, les chiffres restent en deçà des attentes et des objectifs tracés. Le ministre a, par conséquent, appelé à davantage d'efforts et de mobilisation des acteurs institutionnels, professionnels et des composantes de la société civile.

Dans ce contexte, Mohamed Abdeljalil a noté que les récents accidents de la circulation ayant impliqué des autocars de transport public de passagers nécessitent la prise de mesures profondes et efficaces dans les meilleurs délais. La nature du service public de ce secteur, a-t-il souligné, nécessite l'adoption d'un programme de travail basé sur une approche réformatrice à tous les niveaux.

Par Amyne Asmlal
Le 12/10/2022 à 21h39