Biougra: quatre barons de la drogue arrêtés dans un hammam

La salle chaude d'un hammam.. DR

Revue de presseSur la base d’informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), quatre trafiquants de drogue, âgés entre 26 et 34 ans, ayant des antécédents judiciaires, ont été interpellés par les services de la police judiciaire au sein d’un hammam traditionnel dans un quartier populaire de la localité de Biougra. Une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 29/05/2023 à 18h58

Une semaine après l’éclatement de violents affrontements entre trafiquants de drogue dans les environs de Oulad Teïma, la police judiciaire de Biougra vient d’interpeller quatre individus au sein d’un hammam traditionnel, situé dans un quartier populaire.

Ces personnes, âgées entre 26 et 34 ans, arrêtées sur la base d’informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), ont été immédiatement transférées aux services de la Police judiciaire de la wilaya de police d’Agadir.

«Placés en garde à vue, les mis en cause resteront à la disposition de l’enquête ouverte par la police judiciaire en coordination avec les éléments de la gendarmerie royale de Oulad Teïma où les affrontements avaient eu lieu, le 20 mai dernier, entre des trafiquants de drogue», précise-t-on.

«Vingt personnes étaient impliquées dans ces affrontements violents avec utilisation d’armes blanches et d’une arme à feu», rapporte Al Akhbar dans son édition du mardi 30 mai.

Ces quatre individus ont été arrêtés, indique un communiqué de Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), «pour leurs liens présumés avec une bande criminelle impliquée dans une affaire de coups et blessures aux armes blanches et l’utilisation d’une arme à feu». Pointés par les services de la police judiciaire, il s’est avéré que «l’un d’entre eux était recherché à l’échelle nationale pour son implication dans des affaires de drogue et de comprimés psychotropes, en plus de violence et d’enlèvement».

Après leur arrestation, poursuit le quotidien, les services de la police ont procédé à la saisie d’«une voiture de location, d’armes blanches, d’une quantité de comprimés psychotropes et de téléphones portables».

L’enquête, indiquent les sources du quotidien, se poursuit toujours sous la supervision du Parquet général compétent, en vue d’élucider toutes les ramifications de réseau criminel et d’interpeller toutes les personnes impliquées dans cette affaire.

Par Mohamed Younsi
Le 29/05/2023 à 18h58