BCIJ: arrestation de 9 personnes pour vente de viandes périmées

BCIJ, bouclier du royaume contre le terrorisme. 

BCIJ, bouclier du royaume contre le terrorisme.  . dr

Le Bureau central des investigations judiciaires, relevant de la DGST, a procédé mercredi 2 août à l’arrestation de neuf personnes accusées d’écouler sur le marché des viandes avariées, dont le propriétaire d'une société spécialisée dans l'élevage de volailles et un fournisseur à Salé.

Le 03/09/2015 à 10h46

Un coup de filet mené, mercredi 2 septembre, à travers plusieurs villes du royaume, a permis l’arrestation de neuf personnes, dont le propriétaire de la société "Saadaniya" sise à la zone industrielle de Larache (spécialiasé dans l'élevage, l'abattage, la transformation, la distribution des viandes de volailles et produits dérivés), un fournisseur propriétaire d'une société dénommée "Rachid Food" sise au quartier Laayayda à Salé, ainsi que des semi-grossistes et des gargottes à Tanger.

"Ces derniers qui préparent des sandwichs à base de viande hachée et de saucisses avariées, voire toxiques, s'approvisionnent pour leur matière première, principalement, auprès de ladite société, ainsi qu'auprès du fournisseur "Rachid Food à Salé, procédant au mixage des os broyés, des restes et de la viande hachée et des saucisses en question", dévoile encore le communiqué du BCIJ.

«Des investigations, entreprises sur la base d’informations précises, ont permis de découvrir à Tanger plusieurs entrepôts où les moindres conditions d’hygiène font défaut», indique le BCIJ.

L'abattage des volailles se fait par électrocution, au mépris des rituels de l'abattage ahal, au même titre que les normes d'hygiène qui sont totalement bafoués.

Idem pour les gagottes semi-grossistes, qui procèdent, une fois la marchandise acquise, à son stockage dans les entrepôts ne respectant pas les conditions de propreté et d'hygiène, avant de leur ajouter des épices et des aromatisants procurés depuis le préside de Sebta.

"La dangerosité de ce commerce est confortée par la quantité des viandes et abats pourries saisies par l'Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires", indique encore le BCIJ.

Selon la même source, la société concernée avait coutume, pour donner le change aux consommateurs, d’agrémenter ces viandes de piments, entre autres ingrédients.

Les suspects seront déférés à la justice après l’achèvement de l’enquête, indique le BCIJ.

Par Ziad Alami
Le 03/09/2015 à 10h46