Al Hoceima: la prison à vie pour l'assassin de sa femme et de sa fillette

Dessin d'illustration d'une scène de crime.

Dessin d'illustration d'une scène de crime. . DR

Revue de presseKiosque360. Le verdict du double meurtre avec préméditation et guet-apens, dont ont été victimes, en décembre 2020 à Al Hoceima, une mère et sa fillette, un bébé de 4 mois, tuées par leur époux et père, est tombé. La prison à vie pour le meurtrier, rapporte Assabah dont est tirée cette revue de presse.

Le 25/01/2022 à 20h24

La chambre criminelle de première instance près la cour d’appel d’Al Hoceima a condamné, lundi dernier, un homme, plus de la trentaine, coupable d’avoir tué sa femme de 31 ans et son nourrisson, une fillette de 4 mois. Il a écopé de la prison à vie, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mercredi 26 janvier. Guet-apens et préméditation ont été retenus comme circonstances aggravantes contre le meurtrier.

Ce double crime remonte à décembre 2020 quand la commune de Bouchibt, relevant de la province d’Al Hoceima, a été secouée par cet innommable acte. Ce sont les voisins qui avaient informé la gendarmerie de la présence de deux cadavres dans un domicile, avant que ces derniers ne viennent mettre aux arrêts l’époux meurtrier, tout couvert de sang et l’arme du crime toujours en main, après leur arrivée au domicile conjugal, où s’est déroulé la scène du double crime. 

Selon les témoignages des voisins une violente dispute avait éclaté entre l’époux et sa jeune femme, vers 18 heures de l’après-midi en un certain jour de décembre 2020. En cause, l’époux soupçonne sa femme de lui avoir fait un enfant sur le dos, et l’a régulièrement incité à reconnaitre cette présumée tromperie pour, dit-il, mettre fin à la torture psychologique qui le ronge depuis la naissance de leur fillette, ce qu’elle a catégoriquement nié.

Finalement, après quatre mois de disputes quotidiennes, le mari a exigé de sa femme, une bonne fois pour toute, de reconnaître qu’elle l’a trompé avec un autre homme, faute de quoi il la tue sur le champ, elle et son bébé.

Face à cette menace radicale et l’état psychologique de son mari, la femme a cru qu’en lui disant que la fille n’est pas de lui, son calvaire allait se terminer, au pire par un divorce. Peine perdue, puisqu’il n’en fallait pas plus pour que le mari, pris d’une folie hystérique, se déchaîne sur elle, et malgré ses cris et appels au secours, elle fut lardée de plusieurs coups mortels de couteau, avant que le meurtrier ne passe dans la chambre voisine pour réserver le même sort au bébé de 4 mois.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 25/01/2022 à 20h24