Il tue sa femme enceinte et écope de la prison à vie

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Revue de presseKiosque360. La cour d’appel de Rabat a condamné, jeudi dernier, un homme à la prison à vie pour avoir tué sa femme. L’assassin s’est acharné sur son épouse, enceinte d’un mois, en la poignardant à de multiples reprises à la suite d’une violente dispute.

Le 06/03/2020 à 21h37

La cour d’appel de Rabat a condamné, jeudi dernier, un individu âgé de 47 ans à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir torturé et tué sa femme enceinte. L’enquête et l’autopsie ont révélé que la victime a été poignardée à maintes reprises au niveau du ventre. Les faits remontent à 2018, quelques jours avant l’Aïd Al Adha, quand le quartier Hay Massira à Temara a été secoué par une macabre découverte. L’accusé, récemment marié, a tué sauvagement sa femme et a pris la fuite avant d’être arrêté, quelques heures après avoir commis son crime, par les éléments de la police judiciaire. 

Lors de son interrogatoire devant la police, l’assassin a déclaré aux enquêteurs qu’au cours d’une dispute avec sa femme, il lui a assené un coup à la tête avec une bouteille. Constatant qu’elle avait perdu connaissance, il avait quitté la maison pour revenir quelques minutes plus tard afin d’achever la besogne en la lardant de plusieurs coups de couteaux. Le criminel, qui semblait avoir sciemment visé le ventre de sa femme, enceinte d’un mois, s’est acharné sur elle malgré ses cris et ses supplications.

Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du samedi 7 mars, qu’après avoir commis son crime, l’accusé s’est endormi avant de se lever tôt pour prendre la fuite. Le lendemain, les voisins ont fait la terrible découverte. Les éléments de la police judiciaire ont constaté les mutilations subies par cette femme. Lors de l’audience de jeudi, le mari, gardien de nuit, s’était disputé avec sa femme à qui il refusait d’acheter le mouton de l’Aïd Al Adha.

Ignorant les doléances de sa femme, il avait préféré acheter des bouteilles de vin qu’ils avaient ramenées chez lui. La dispute avait dégénéré quand l’accusé, aveuglé par la colère, s’était emparé d’un grand couteau et avait commencé à la poignarder avant de mutiler son cadavre. Cette violence inouïe a stupéfié la police lors de la première constatation ainsi que les membres de la cour quand ils ont vu les photos du corps de la victime.

Par Hassan Benadad
Le 06/03/2020 à 21h37