Aïd Al-Adha: des viandes rouges d’origine douteuse dans les assiettes de la fête!

À la veille de l’Aïd Al Adha, la découverte de restes d’ânes, de mulets et d’autres bêtes dans une décharge à Al Massira III (Moulay Rachid-Sidi Othmane) a semé la panique parmi la population et mobilisé en urgence les autorités compétente. DR

Revue de presseL’affaire de la découverte de restes et de têtes d’ânes, de mulets et d’autres bêtes dans les environs de Casablanca, à la veille de la fête d’Aïd Al-Adha, alimente toujours les supputations et soulève des interrogations. Les détails dans cette revue de presse provenant du quotidien Assabah.

Le 09/06/2025 à 20h15

La découverte de restes et de têtes d’ânes, de mulets et d’autres bêtes dans une décharge du quartier Al Massira III, dans la préfecture des arrondissements de Moulay Rachid-Sidi Othmane, à la veille de la fête d’Aïd Al-Adha, a provoqué un état d’alerte chez les différentes autorités compétentes et une onde de choc parmi la population.

D’après le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du mardi 10 juin, «les premiers éléments de l’enquête menée par les services compétents auraient laissé entendre que ces viandes issues d’ânes, de mulets et d’autres origines suspectes seraient écoulées dans les circuits des marchés de la capitale économique du pays, tirant profit de la forte demande à cette occasion et de l’envolée des prix, qui ont atteint 170 dirhams le kilogramme».

Dans ce sillage, les sources du quotidien n’écartent pas l’hypothèse que «ces viandes d’origine douteuse aient principalement servi de base au menu de la fête d’Aïd Al-Adha de plusieurs familles dans la région, où des bouchers les leur auraient vendues au même prix que celles issues des bovins et des ovins».

Et en l’absence d’un communiqué officiel, poursuit le quotidien, les rumeurs et les supputations véhiculant l’information de cette découverte macabre au sein de la population et sur les réseaux sociaux ont semé la panique, avant l’intervention de certains responsables locaux qui ont indiqué verbalement que les restes en question concernaient des viandes de chevaux destinées aux boucheries chevalines.

Cependant, fait remarquer le quotidien, «des citoyens présents sur les lieux confirment que les restes en question seraient un mélange de viandes issues de chevaux et d’ânes, dont l’opération de désossage aurait été effectuée par des bouchers professionnels». Ensuite, ajoutent les mêmes sources, les viandes auraient été écoulées dans la région au prix de celles des bovins et des ovins.

Par Mohamed Younsi
Le 09/06/2025 à 20h15