Agadir: démantèlement d’un réseau de fraude au baccalauréat

Un homme menotté. (Photo d'illustration)

Revue de presseLes autorités judiciaires d’Agadir ont mené une opération coordonnée aboutissant à l’arrestation de sept individus, dont des enseignants et des étudiants. Ils sont soupçonnés d’appartenir à un réseau organisé de fraude aux examens nationaux, utilisant des technologies avancées pour diffuser les réponses. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 30/05/2025 à 20h54

Les services de la police judiciaire d’Agadir, en collaboration étroite avec la DGST, ont arrêté jeudi 29 mai sept personnes soupçonnées d’organiser une fraude massive aux épreuves du baccalauréat. Selon Al Akhbar du 31 mai au 1er juin, ce réseau inclurait deux candidats, deux enseignants du privé et deux étudiants universitaires.

L’enquête révèle que deux postulants ont été appréhendés en flagrant délit au sein d’un centre d’examen à Agadir, alors qu’ils utilisaient un équipement électronique sans fil hautement sophistiqué, connecté à des réseaux de communication.

Parallèlement, une intervention menée dans un appartement a permis la saisie de matériel informatique et l’arrestation de quatre complices présumés: deux professeurs du secteur privé et deux étudiants universitaires.

Selon les investigations, ces derniers auraient fourni en temps réel des éléments de réponse aux candidats par le biais de ce dispositif technologique, contre rémunération financière. Les perquisitions ont conduit à la confiscation de téléphones mobiles, d’ordinateurs, de liquidités et de reçus de transferts d’argent, soupçonnés d’être les produits de cette entreprise illicite.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue, tandis que les deux lycéens font l’objet d’un contrôle judiciaire sous la supervision du parquet compétent, relaie Al Akhbar.

Cette opération s’inscrit, selon des sources sécuritaires, dans la politique conjointe DGSN-DGST visant à «immuniser les examens contre toute forme de fraude» et à «préserver l’égalité des chances entre candidats». Le procureur général du Roi près la cour d’appel d’Agadir a confirmé que les fraudeurs avaient été surpris lors de l’épreuve d’arabe, en possession de matériels informatiques dédiés à la tricherie.

Par Hassan Benadad
Le 30/05/2025 à 20h54