Un nouveau parlementaire convoqué devant la justice

Le tribunal administratif de Rabat a convoqué Mohamed El Arbi Ahnine, député du parti Authenticité et modernité (PAM) et président du Conseil communal de Azla suite à des plaintes du gouverneur de Tétouan.. DR

Revue de presseLe député du PAM et président du Conseil communal d’Azla, Mohamed El Arbi Ahnine, devrait comparaître le 8 mars prochain devant le tribunal administratif, suite à plusieurs plaintes du gouverneur de Tétouan. Une revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 05/03/2024 à 21h11

Le tribunal administratif de Rabat a convoqué Mohamed El Arbi Ahnine, député du parti Authenticité et modernité (PAM) et président du Conseil communal de Azla dans la province de Tétouan. Ce dernier, connu pour sa transhumance politique, devrait comparaître ce 8 mars.

Dans son édition du 6 mars, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que Mohamed El Arbi Ahnine sera confronté, au tribunal administratif de Rabat, à Abderrazak El Mansouri, gouverneur de la province de Tétouan à l’origine de plusieurs plaintes contre l’élu.

El Arbi Ahnine est accusé de plusieurs dysfonctionnements au niveau du Conseil communal de Azla qu’il dirige depuis plusieurs années, notamment dans le secteur de l’aménagement du territoire communal, «en accordant plusieurs autorisations individuelles, contrairement à la loi en vigueur».

D’après les sources du journal, «cette commune située dans la province de Tétouan vit sous le rythme d’un chaos généré par la mauvaise gestion, ainsi que par l’absence de projets de développement et de projets touristiques susceptibles de la dynamiser».

L’audition du président du Conseil communal devrait révéler plusieurs détails, sachant qu’elle intervient au moment où une guerre contre les constructions illégales est menée au niveau de la province de Tétouan. Dans ce sens, plusieurs présidents de conseils communaux de la province devraient répondre des mêmes accusations devant le tribunal.

Pour rappel, plusieurs élus de différents partis sont désormais dans le collimateur de la justice. Certains ont été condamnés, tandis que d’autres sont engagés dans de longues procédures judiciaires, en lien avec des accusations de dilapidation des deniers publics.

Par Khalil Rachdi
Le 05/03/2024 à 21h11

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Par cette réaction des autorités, pour les prochaines élections, les personnes véreuses réfléchiront par mille fois avant de se présenter aux élections. Si en plus on introduit une véritable parité et la nécessité d’avoir un bagage intellectuel, quitte à faire passer les prétendants par une commission qui évaluera ses compétences ( En l’absence de diplômes) et leur engagement de ne pas mêler la Religion à la politique, Ça sera parfait.

Démocratie, quand tu nous tiens !!!!!!!!!

C'est interpellant... j'espère que la démarche touchera aussi les ministres corrompus...cela pourra donner des leçons significatifs aux autres. Et montrer vraiment que le Maroc n'est plus une jungle, mais une démocratie en plein évolution....

Décidément, ces parlementaires véreux , ça n'en finit plus Le Maroc peut être dirigé sans parlement. Vive notre roi bien aimé qui veille sur nous 24 sur 24. Longue vie à notre souverain!!!

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