Dans son édition du vendredi 30 décembre, Al Ahdath Al Maghribia a consacré un spécial à une rétrospective de l’année qui s’achève, dont une bonne partie sur les avancées réalisées sur le dossier du Sahara marocain et les succès afférents de la diplomatie marocaine.
Selon Al Ahdath, l’année 2022 a commencé par un important événement, celui de la réunion, organisée à l’État-major général des Forces armées royales, en février dernier, et à laquelle ont participé plusieurs pays, à la tête desquels le Maroc et les États-Unis. Il s’agissait de dresser les préparatifs et le programme de l’édition annuelle des manœuvres militaires internationales d’«African Lion». Cet exercice militaire de grande ampleur a eu le mérite de montrer une nouvelle fois la solidité des liens séculaires entre le Maroc et les Etats-Unis, liens qui ont atteint leur point d’orgue avec la reconnaissance, en décembre 2020, de la marocanité du Sahara par Washington.
Cette édition 2022 d’African Lion a également servi de dissuasion face à des généraux algériens belliqueux qui n’ont cessé ces trois dernières années de battre les tambours de la guerre contre le Maroc, écrit Al Ahdath. Mais, terrorisée par l’ampleur des exercices militaires d’African Lion auprès de ses frontières, la junte algérienne s’est limitée à nier que ces manœuvres militaires se sont étendues au Sahara marocain. Sauf que la réponse leur est venue de Madrid, quand le journal El Pais a écrit que «les manœuvres d’African Lion dans les provinces du Sahara sont une réalité. Mieux, cette réalité confirme que Joe Biden soutient clairement la décision prise par son prédecesseur à la Maison Blanche, Donald Trump».
De même, ajoute Al Ahdath, en Europe, 11 pays apportent déjà leur soutien ferme à la marocanité du Sahara, dont en particulier l’Espagne et l’Allemagne, deux pays entrés en crise passagère avec Rabat, mais face auxquels la fermeté de la diplomatie marocaine sur le dossier du Sahara a finalement été payante.
D’ailleurs, l’année 2022 a été celle de la «clarté et de la fermeté» sur le dossier du Sahara marocain, quand le roi Mohammed VI a déclaré, lors du discours du 20 août 2022, à l’occasion de l’anniversaire de la révolution du roi et du peuple, que «le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international, et l'aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats que le Royaume établit». Le Souverain a également précisé que «s’agissant de certains pays comptant parmi nos partenaires, traditionnels ou nouveaux, dont les positions sur l'affaire du Sahara sont ambiguës, Nous attendons qu’ils clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque».
Cette fermeté royale, matérialisée par les succès retentissants de la diplomatie marocaine, a tellement contrarié le régime algérien, qu’il n’a eu d’autre réponse qu’un nouveau déchainement médiatique stérile contre le Maroc. Même la revue militaire «El Djeïch», porte-voix attitré du général Said Chengriha, patron de l’armée algérienne et homme fort du pays, a participé à cette «walima insipide», écrit Al Ahdath.
Tous ces médias à la solde se sont vu clouer le bec en octobre dernier quand le Conseil de sécurité de l’ONU a voté la résolution 2654 du 27 octobre 2022, qui désigne l’Algérie comme partie prenante au conflit du Sahara et l’invite, au titre de cette responsabilité, à participer au cycle des tables-rondes que l’Envoyé personnel du SG de l’ONU compte raviver en vue d’aboutir à un règlement politique de ce différend qui n’a que trop duré.
Même au Sommet des Etats de la Ligue arabe qu’elle a abrité en novembre dernier, l’Algérie a pu mesurer à sa juste valeur la puissance de feu de la diplomatie marocaine, quand le communiqué final de ce conclave arabe a été en tous points conforme aux vœux du Maroc, particulièrement au niveau de la mention de l’obligation de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats membres, tout en dénonçant de façon à peine voilée le soutien iranien, via le Hezbollah libanais, aux milices du Polisario, explique Al Ahdath.
L’Algérie, malgré la volonté clairement exprimée par son président, Abdelmadjid Tebboune, a été obligée de démentir toute présence du Polisario dans les coulisses du sommet arabe à Alger, suite aux injonctions du Maroc et du secrétaire général de la Ligue arabe.
D’ailleurs, 48 heures seulement après la clôture du sommet arabe, plusieurs anciens premiers ministres et ministres africains ont appelé, depuis Tanger, à l’expulsion immédiate de la pseudo «RASD» qui n’a pas sa place au sein de l’Union africaine. Ils ont exigé de réparer une «erreur» monumentale qui n’a fait que diviser l’Afrique et freiner son développement.