Protection civile: le bras droit du général Yacoubi écroué

Le360

Revue de presseKiosque 360. L’affaire des faux diplômes présentés lors du recrutement à la protection civile a connu un nouveau rebondissement avec l'arrestation d'un autre colonel qui a été emprisonné. La campagne d’assainissement se poursuit et d'autres têtes risquent encore de tomber.

Le 09/11/2015 à 21h04

Des têtes continuent de tomber au sein de la protection civile suite au scandale des diplômes falsifiés. Après l’arrestation de deux colonels et d’une fonctionnaire qui servait d’intermédiaire dans cette affaire, un autre haut gradé vient d’être démis de ses fonctions. Il s’agit du directeur des ressources humaines, le colonel Oumoumou, qui a été écroué en attendant les résultats de l’enquête.

Le désormais ancien «homme fort de la protection civile», le «bras droit du général Yacoubi», est accusé de «trafic d’influence, corruption et falsification d’un document administratif», rapporte le quotidien arabophone “Al Massae” dans son édition de ce mardi 10 novembre.

"Le mis en cause empêchait les éléments de la protection civile de poursuivre leurs études supérieures, comme il refusait les permissions d’une façon inconcevable", écrit le journal. Et de préciser que le général Yacoubi avait donné des instructions pour revoir tous les dossiers des éléments traduits devant des conseils de discipline. Tous ont été sanctionnés injustement durant la période où ce colonel était aux commandes des ressources humaines.

Dans le même ordre d’idée, souligne le quotidien, la Direction générale de la protection civile poursuit une large campagne d’assainissement, de restructuration et de réformes touchant toutes ses structures à l’échelle nationale.

Ainsi, après l’opération de vérification de diplômes, effectuée auprès des académies et facultés, en vue de s'assurer de leur authenticité, les dossiers de 84 éléments de la protection civile ont été régularisés, 15 autres ont été démis de leur fonction et 16 ont démissionné.

Mais l’affaire, qui n’a pas encore livré tous ses secrets, a été transférée à la justice en vue d'identifier les personnes qui se cachent derrière l'opération de falsification des diplômes.

Par Mohamed Younsi
Le 09/11/2015 à 21h04