Plusieurs nouvelles nominations au sein du corps de la magistrature

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Revue de presseKiosque360. Dix-sept nouvelles nominations au sein du corps de la magistrature viennent d’être validées par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ). Dans ce lot, la gent féminine n’a bénéficié que d’un seul poste.

Le 21/12/2018 à 22h36

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a organisé une cérémonie en l’honneur des magistrats promus et nommés dans leur nouvelle fonction au sein des différents tribunaux du royaume.

Selon le quotidien Akhbar Al Youm, qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end des 22 et 23 décembre, ce sont dix-sept magistrats qui ont bénéficié de cette promotion. A cette occasion, précise le quotidien, Mustapha Farès, président délégué du conseil supérieur du pouvoir judiciaire, a affirmé que la compétence, la transparence et l’assiduité ont prévalu dans la sélection des magistrats promus.

A ce propos, il a précisé que des examens et des entretiens ont été effectués avant leur proposition à ces nouveaux postes. Ainsi, a-t-il révélé, cette promotion comprend douze procureurs du roi, dont dix ont été affectés à ce poste pour la première fois dans leur carrière professionnelle.

De même, six affectations ont concerné les tribunaux nouvellement créés dans le royaume. Cependant, font remarquer les sources du quotidien, la liste des nouvelles nominations ne comprend qu’une seule femme magistrat. Il s’agit d'Aïcha El Azem, qui a été nommée présidente du tribunal de première instance de Souk El Arbiâa Ouled Nemma.

Pour sa part, ajoutent les sources du quotidien, le président du parquet général, Mohamed Abdennabaoui, a loué cette initiative d’affecter une nouvelle génération de jeunes magistrats à des postes de responsabilité, affirmant qu’il leur apportera le soutien nécessaire par la formation, l’encadrement et l’accompagnement professionnel par les anciens procureurs du roi et les anciens présidents des tribunaux expérimentés.

De son côté, le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a souligné l’approche marocaine visant le renforcement de l’indépendance de la justice. Celle-ci, a-t-il estimé, reste indépendante par rapport aux pouvoirs exécutif et législatif mais fait toujours partie du pouvoir de l’Etat. Puisque, a-t-il précisé, «la justice est garante de la suprématie de la Constitution du royaume, de la souveraineté de ses lois et de la protection des droits et des devoirs de la citoyenneté».

Par Mohamed Younsi
Le 21/12/2018 à 22h36