Parlement: soutien conditionnel des députés PJD au gouvernement El Othmani

Le contrôle des deniers publics porté devant la Chambre des représentants. 

Le contrôle des deniers publics porté devant la Chambre des représentants.  . DR

Revue de presseKiosque360. Le groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD) à la Chambre des représentants a annoncé qu’il opterait pour un soutien éclairé, tout en appelant le gouvernement El Othmani à poursuivre les chantiers de la réforme initiée par Benkirane.

Le 24/04/2017 à 19h43

L’intervention du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD) à la Chambre des représentants, dans le cadre des débats sur le programme gouvernemental, a été politiquement ambivalente.

Présentée par le président du groupe, Driss El Azami El Idrissi, cette intervention a débuté par un vif hommage à l’ancien chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. Son successeur, Saâd-Eddine El Othmani, a ainsi été appelé «à maintenir le cap de son prédécesseur, à poursuivre les chantiers de la réforme dans tous les domaines, à réviser le code électoral et à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir des élections libres, transparentes et crédibles».

Après ce cadrage politique, le groupe des députés de la Lampe s’est adressé aux électeurs pour affirmer qu’il ne se désisterait jamais, qu’il poursuivrait son action militante et multiplierait les efforts pour défendre leur choix et répondre à leurs attentes, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mardi 25 avril.

D’après la publication, les députés du PJD n’ont pas signé de chèque en blanc au chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani. A propos de son programme gouvernemental, ils ont annoncé qu’ils opteraient donc pour un soutien conditionnel et «éclairé», une position qu’ils ont qualifiée de «patriotique et responsable».

S’agissant des consultations pour la formation de cette coalition gouvernementale, le président du PJD a affirmé que le processus des négociations avait été difficile, pénible et coûteux pour son parti, qui a dû faire des concessions douloureuses. 

Par Mohamed Younsi
Le 24/04/2017 à 19h43