«Nous investissons dans l’espoir»: l’Agence Bayt Mal Al-Qods a mobilisé 8 millions de dollars en 2025

Mohamed Salem Cherkaoui, directeur chargé de la gestion de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif. (Y.Mennan/Le360)

Le 19/12/2025 à 15h07

VidéoEn dépit du conflit dévastateur qui a frappé les territoires palestiniens ces deux dernières années, l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif a maintenu son engagement avec un investissement de 8 millions de dollars dans des projets sociaux. Pour l’année à venir, l’Agence ambitionne de renforcer ses actions en plaçant la jeunesse et, plus particulièrement, l’enfance au cœur de ses priorités.

Selon le directeur chargé de la gestion de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, Mohamed Salem Cherkaoui, les projets réalisés en 2025 à Al Qods ont nécessité 6,5 millions de dollars, répartis entre les secteurs de l’aide sociale et du développement humain.

Ces programmes d’aide ont été menés dans un contexte marqué par les répercussions humaines, sociales et économiques de la guerre qui a ravagé Gaza. À ces impacts s’ajoute la situation économique difficile que connaît la ville d’Al-Qods en raison d’un environnement sécuritaire fragile.

Mohamed Salem Cherkaoui a souligné que l’Agence s’est engagée dans la campagne de mobilisation nationale lancée par Sa Majesté le roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, en faveur de l’aide à Gaza, à travers l’allocation d’un budget de 1,5 million de dollars destiné à la mise en œuvre d’opérations de secours dans la bande soumise à embargo depuis des années.

Outre les 8 millions de dollars engagés par les fonds propres de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, les aides privées récoltées parallèlement ont atteint 7 millions de dollars. Il s’agit d’un chiffre important sur lequel, a-t-il ajouté, «nous comptons capitaliser pour élargir ces contributions en 2026, qu’elles soient volontaires de la part des secteurs gouvernementaux, des institutions économiques ou des particuliers».

Et de poursuive que l’Agence veut «investir dans tout ce qui sème l’espoir, particulièrement chez les nouvelles générations, en prenant soin de l’enfance palestinienne à travers des activités estivales, des camps et des activités parascolaires».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mennan
Le 19/12/2025 à 15h07