En l’espace d’une semaine, Abdelmadjid Tebboune, président-candidat à sa propre succession, a déjà abandonné l’un de ses principaux engagements électoraux. Il n’est plus question pour lui d’envoyer l’armée algérienne à Gaza, ni de construire des hôpitaux, et encore moins de demander l’ouverture des frontières égyptiennes. La récente mise en garde américaine lui a, manifestement, appris à tenir un langage à la portée de ses moyens.