Le martyre de la paix est un membre du contingent des Forces armées royales déployé au sein de cette mission onusienne.
Dans une déclaration à la presse adoptée hier, vendredi 26 novembre 2022, les Quinze ont exprimé leurs plus sincères condoléances et leur sympathie à la famille du casque bleu, au Maroc, ainsi qu’aux Nations Unies.
Ils ont condamné dans les termes les plus forts cette attaque survenue sur le terrain d’aviation d'Obo, dans le sud-est de la République centrafricaine.
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a pour sa part exprimé dans un communiqué publié par son porte-parole, ses plus sincères condoléances à la famille du Casque bleu décédé ainsi qu'au Royaume et au peuple marocain.
Il a fermement condamné cette attaque, faisant savoir que la MINUSCA avait ouvert une enquête pour établir les faits concernant la mort du soldat de la paix marocain.
Antonio Guterres a aussi exprimé à Omar Hilale, ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, ses condoléances les plus sincères à la famille du soldat de la paix décédé ainsi qu’au gouvernement et au peuple du Maroc.
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De son côté, Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint et chef du département des opérations de paix de l’ONU, a fait part à l’ambassadeur marocain de toutes ses condoléances au gouvernement et aux Forces Armées Royales suite au décès du casque bleu marocain.
«Je remercie une fois de plus le Maroc pour son engagement et son soutien à nos opérations, malgré le prix très lourd qui en résulte», a-t-il affirmé, ajoutant que les Nations Unies «feront le maximum pour que les coupables rendent compte de cet acte».
Dans un tweet, le responsable onusien a également fait part de ses sincères condoléances aux proches du Casque bleu marocain tué dans cette attaque en RCA, alors qu'il servait pour la paix avec la mission de l’ONU.
Il a indiqué qu’une enquête avait été ouverte et les auteurs de cet acte odieux devront en être tenus responsables.
Par la même occasion, le Conseil de sécurité et le secrétaire général de l’ONU ont souligné que les attaques visant les soldats de la paix des Nations Unies pouvaient constituer des crimes de guerre, en vertu du droit international.
