Maroc-UA: la mise en garde de Nacer Bourita à Moussa Faki Mahamat

Nacer Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (CUA).

Nacer Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (CUA). . dr

Le ministre des Affaires étrangères, Nacer Bourita, s’est entretenu, jeudi à Addis-Abeba, avec le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat. L'instrumentalisation par Alger du travail de la Commission à des fins hostiles au Maroc a été évoquée.

Le 27/04/2017 à 19h35

Lors de cette réunion en tête-à-tête, Nacer Bourita a tenu à réaffirmer à son interlocuteur «l’importance donnée par SM le Roi Mohammed VI à l’implication du Maroc au sein de l’UA et au fait que le Royaume a des relations fortes pour contribuer de manière significative à l’action au sein de sa famille institutionnelle africaine».

«Depuis le retour du Maroc à l’UA, un certain nombre d’actions ont été menées pour que la contribution du Maroc soit efficace», a déclaré le ministre à la presse, faisant savoir que ses discussions avec Mahamat Faki ont porté sur la présence du Maroc au sein des structures de l’UA et comment le royaume pourrait contribuer de manière encore plus forte à la réalisation de l’agenda africain en termes de paix, de stabilité, de sécurité et de développement.

Les deux responsables ont également évoqué l’action de la Commission, appelée à être «constructive» sur l’ensemble des questions ainsi que la nécessité d’oeuvrer pour que «le travail de la Commission ne soit pas instrumentalisé pour servir des agendas qui pollueraient l’action de l’Union et bien sûr de tout le processus de réforme de l’organisation panafricaine».

Et d’affirmer que «le Maroc est convaincu que la force de l’Union est également liée à l’efficacité de la Commission», ajoutant que l’UA est toujours appelée à «refléter le nouvel esprit qui plane au niveau des décideurs africains».

Cet état d’esprit, poursuit le ministre, est marqué par la conscience en l’avenir de l’Afrique, en la mobilisation de ses propres ressources et en la volonté des Chefs d’Etats africains à relever l’ensemble des défis pour trouver des solutions pour le continent africain et apporter une contribution efficace et réelle en vue de lutter contre le terrorisme, outre la résolution des conflits et la promotion du développement en Afrique.

Le 27/04/2017 à 19h35