Législatives. Tanger: les socialistes tranchent sur leur tête de liste

Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. L’Union socialiste des forces populaires (USFP) veut rompre avec les «pratiques du passé». C’est du moins ce qu’ont laissé entendre les militants du parti en tranchant, unanimement, sur la tête de liste de Tanger.

Le 31/07/2016 à 20h07

Après le Parti de la justice et du développement (PJD), l’Union socialiste des forces populaires (USFP) a tranché sur le nom du candidat devant conduire la liste du parti dans la circonscription de Tanger-Assilah lors des élections législatives du 7 octobre 2016. Ce sont, pour le moment, les seules formations politiques à avoir désigné leur tête de liste dans cette région très disputée.

D’aucuns considèrent que le choix du candidat USFpiste relève de l’exploit. D’autant que le parti de la Rose, en proie à des luttes intestines, peine souvent à aboutir au consensus. «En choisissant Ahmed Yahya comme tête de liste à Tanger pour les législatives du 7 octobre, l’USFP accorde sa confiance à un militant du parti connu pour son dévouement et n’entend plus recourir aux notables, même si cela doit lui coûter un siège au Parlement et des voix», rapporte Al Massae dans son édition de ce lundi 1er août.

Le choix de Yahya, par ailleurs secrétaire régional de l’USFP et ayant à son actif des décennies de militantisme, a été fait à l’unanimité. Il répond à la résolution du Conseil régional, approuvée par le Bureau politique du parti. Cependant, il reste à déterminer les quatre candidats restants dans la liste socialiste de la région Tanger-Assilah.

«Si l’USFP s’est empressé de désigner sa tête de liste, c’est pour mettre fin aux rumeurs insistances qui avançaient la candidature sous la bannière socialiste de personnes influentes dans la région et connues pour leur transhumance lors des échéances électorales», précise le quotidien arabophone.

Mieux, l’actuelle direction de l'USFP dans la région tangéroise affirme vouloir rompre avec les pratiques du passé qui ont miné le parti depuis 2011 et acculé de nombreux militants à claquer la porte. Comme quoi, le tableau n’est pas aussi sombre qu'on le pense dans la parti de la Rose. 

Par Abdelkader El-Aine
Le 31/07/2016 à 20h07