Le pape François attendu au Maroc

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Revue de presseKiosque360. Le pape François s'apprête à effectuer une visite officielle au Maroc. Ce sera la deuxième visite du genre depuis celle de Jean-Paul II, en 1985.

Le 25/05/2018 à 17h54

Le pape François devrait bientôt se rendre au Maroc pour une visite officielle. D’après Vincenzo Abbinante, consul honoraire du Maroc à Bari, chef-lieu de la région des Pouilles (Puglia, Sud-Ouest du pays), ce déplacement du chef de l’église catholique au Maroc devrait se faire dans quelques semaines, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du week-end des 26 et 27 mai. En tout cas, affirme la même source citée par le journal, les préparatifs de cette visite sont déjà bien avancés, voire finalisés.

La visite du pape François Au Maroc, la deuxième du genre depuis celle, en 1985, de Jean-Paul II, intervient sur invitation de Mohammed VI, précise le quotidien. Cette invitation, ajoute le journal, a été adressée par le roi au souverain pontife il y a cinq ans, en 2013, année où l’évêque de Rome, l’Argentin Jorge Mario Bergoglio, devenu François, a été élu 266e pape de l’église catholique.

En vue de cette visite, note le journal, le consul honoraire du Maroc à Bari a dernièrement multiplié les contacts avec les responsables du Vatican. Les médias italiens ont également évoqué cette éventuelle visite, sans pour autant avancer de date, souligne Al Ahdath Al Maghribia.

Le journal, rappelle, par ailleurs, la visite historique mentionnée plus haut, à savoir celle effectuée par le pape Jean-Paul II, sur invitation de feu le roi Hassan II, il y a un peu plus de 30 ans. La visite du prédécesseur du pape François, au terme d’un périple africain, a été l’occasion pour le Maroc de jeter un pont non seulement entre le Royaume et le Vatican, mais également entre le monde musulman et le monde chrétien, relève le quotidien.La visite de l'ex-souverain pontife, marquée par un discours prononcé devant des milliers de personnes, notamment des jeunes, au stade Mohammed V de Casablanca, a, en effet, ouvert la voie à un dialogue permanent entre musulmans et chrétiens, conclut le journal.

Par Amyne Asmlal
Le 25/05/2018 à 17h54