«Le PAM ne passe par aucune zone de turbulences», assure Fatima Zahra Mansouri, qui ne cache pas ses ambitions politiques

Fatima Zahra Mansouri, présidente du Conseil national du PAM.

Le 01/02/2023 à 17h32

VidéoLe PAM «ne passe par aucune zone de turbulences», a assuré la présidente du Conseil national du parti, Fatima Zahra Mansouri, suite à la polémique née des propos de son leader, Abdellatif Ouahbi. Lors d’une rencontre avec la presse, elle a également reconnu avoir des ambitions politiques.

«Les divergences de vues internes et les polémiques sont un signe que le parti est dynamique et qu’il joue un rôle important dans la vie politique du pays», a déclaré la numéro 2 du PAM, lors d’une rencontre organisée dans la soirée du mardi 31 janvier avec un groupe de journalistes.

Cette rencontre s’est tenue en l’absence du secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi, qui a laissé le soin à Mansouri et à quelques membres du bureau politique de s’exprimer sur la situation interne du parti, au lendemain de l’agitation provoquée par les déclarations de Ouahbi au sujet du concours d’aptitude à la profession d’avocat.

«Le bureau politique agit en harmonie. La santé du parti est excellente et nous allons entreprendre, d’ici avril 2023, plusieurs initiatives pour dynamiser les structures du parti», a souligné Mansouri, assurant qu’il en est de même pour la majorité gouvernementale. «La coalition n’est affectée par aucune turbulence.»

Notant qu’il est vrai que le gouvernement a hérité des effets de la crise sanitaire, de la sécheresse, de la guerre Russie-Ukraine, elle a néanmoins assuré que l’exécutif «est solidaire pour atténuer cette crise et atteindre ses objectifs».

A une question liée au gouvernement et à Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, Mansouri a affirmé que le numéro 1 du PAM est toujours ministre et que ses relations avec le gouvernement ne se sont pas altérées.

La présidente du Conseil national du PAM a par ailleurs minimisé «l’impact» de la lettre des quatre membres fondateurs du PAM qui avaient fait part de leur désaveu du SG du parti suite à l’affaire du concours des avocats. «Ces personnalités, que nous respectons, ont exprimé des opinions, mais le parti reste le seul cadre pour accueillir ces personnalités et débattre des idées», a tranché la maire de Marrakech.

A une question sur ses propres ambitions politiques, elle a répondu sans hésiter par l’affirmative. «Oui j’ai des ambitions politiques comme toute personne», a-t-elle dit en n’écartant pas l’hypothèse d’être un jour à la tête du PAM.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 01/02/2023 à 17h32