Concours des avocats : Abdellatif Ouahbi ravive la polémique

Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, dans un entretien avec Le360, mardi 3 janvier 2023.

Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, dans un entretien avec Le360, mardi 3 janvier 2023. . Fahd Rajil

Revue de presseLa polémique suscitée par les résultats de l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat est loin d’être dissipée. Invité au forum de la MAP, le ministre de la Justice l’a ravivée dans ses réponses aux plaignants. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 24/01/2023 à 22h39

Invité au forum du Maghreb Arabe Presse (MAP), le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a ravivé la polémique suscitée par les résultats de l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat. Face aux journalistes, l’ancien avocat a affirmé avoir consulté les plaintes relatives à l’examen, reçues par son département. D’après lui, ces plaintes ne sont basées que sur des allégations.

Interrogé ce 24 janvier lors du forum de la MAP, le ministre de la Justice assure ainsi que le Procureur général ne peut ouvrir des enquêtes sur la base d’allégations. Et de déplorer que plusieurs rumeurs aient circulé sur les résultats de l’examen écrit d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat, rumeurs qui ont jeté le doute sur sa transparence.

Comme le rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 25 janvier, Abdellatif Ouahbi est allé jusqu’à dire qu’une «poignée (d’individus, ndlr) a échoué à cet examen et s’autorise à injurier les 2.000 candidats reçus. C’est comme si ceux qui ont échoué disaient: Soit nous réussissons, soit nous gâchons la joie des candidats ayant réussi l’examen».

En évoquant à nouveau les plaintes reçues par le ministère de la Justice, Abdellatif Ouahbi a assuré aux journalistes qu’elles ne contenaient pas d’informations susceptibles d’étayer ces allégations. A en croire le ministre de tutelle, toutes les plaintes sont écrites de la même façon: «Nous avons observé des dysfonctionnements lors de l’examen qui a fuité, il y a des candidats qui ont réussi l’examen sans l’avoir passé, etc».

En réponse à ces plaintes rédigées, selon lui, de la même façon, le ministre de la Justice soutient que «c’est probablement la raison pour laquelle ces étudiants n’ont pas réussi l’examen puisque, quand on rédige une plainte pénale, nous devons déterminer les faits avec précision en indiquant les données, les informations et les personnes concernées», rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Par le360
Le 24/01/2023 à 22h39