Le Maroc au sein de l'UA: des actions salvatrices pour l'Afrique et bénéfiques aux Africains

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le Maroc qui a toujours placé l’avenir de l’Afrique et le bien-être des Africains au centre de ses préoccupations, confirme plus que jamais sa détermination à contribuer activement et efficacement au sein de l’UA à l’épanouissement du continent.

Le 18/07/2018 à 17h46

Après son retour en 2017 au sein de sa famille institutionnelle continentale, l’Union africaine (UA), le Maroc aura marqué l’année en cours par de nouvelles actions diplomatiques et économiques qui confirment, si besoin en est, l’engagement irréfutable du Royaume pour la consolidation d’une coopération sud-sud salvatrice pour l’Afrique et bénéfique aux Africains.

Tout développement ou épanouissement étant impérativement tributaire du climat de stabilité et de sécurité régnant, le Maroc dont l’expérience dans ce domaine n’est plus à démontrer, a fait sien l’objectif de consolider la sécurité dans le continent en mettant à la disposition de ses pairs africains son savoir-faire dans le domaine du maintien de la paix et du règlement pacifique des différends.

En effet, depuis le 1er avril 2018, le Maroc dont la contribution constructive et positive à la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique n’a jamais connu de relâche, siège au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA, instance au sein de laquelle le Royaume est disposé à jouer pleinement son rôle.

Survenue lors du sommet de janvier 2018 à Addis-Abeba, l’élection du Maroc comme membre de cet organe décisif de l’UA est un gage de confiance, de crédibilité et d'estime à la stratégie africaine du Royaume, sous le leadership du roi Mohammed VI. Elle est aussi une reconnaissance de l’apport considérable du Maroc à la consolidation de la stabilité de l'Afrique et de l'épanouissement du citoyen africain.

Durant son mandat de deux ans au sein du CPS, le Maroc qui a hissé l’Afrique et les intérêts du contient au sommet de ses priorités diplomatiques, ne ménagera aucun effort pour contribuer d’une manière effective et directe aux activités de ce mécanisme important, mettant à la disposition des pays frères et amis une importante expertise accumulée, depuis les années 60, à travers ses contributions à plusieurs opérations de maintien de la paix et la sécurité en Afrique et ailleurs.

Si le maintien de la paix et de la sécurité est un important champ où l’apport du Maroc peut être indéniable en Afrique, il n’en reste pas moins que le Royaume représente un modèle réussi à suivre dans plusieurs autres domaines, dont en particulier la gestion de la migration et la lutte contre la corruption.

En sa qualité de leader de l'Union africaine sur la question de la migration, le roi Mohammed VI a proposé, dans le cadre de l’Agenda Africain pour la Migration, soumis au 30e Sommet de l’UA (Addis-Abeba 29 janvier 2018), la création d’un Observatoire africain de la Migration et d’un poste d’Envoyé spécial de l’Union africaine chargé de la Migration.

L’Observatoire, dont la mise en place a été adoptée récemment à l’issue du 31e Sommet de l'UA à Nouakchott, axera son action sur le triptyque «comprendre, anticiper et agir» et aura pour mission, comme l’avait indiqué le roi dans un Message adressé au 30e Sommet de l’UA, de développer l’observation et l’échange d’informations entre les pays africains, afin de favoriser une gestion maîtrisée des flux migratoires. Quant au poste d’Envoyé spécial de l’UA chargé de la Migration, son titulaire aura pour mission de «coordonner les politiques de l’Union dans ce domaine», avait expliqué le souverain.

La migration, qui demeure un enjeu planétaire et crucial pour le continent africain, mérite un intérêt des plus particuliers au niveau de l’UA, et le Maroc qui a placé cette question au rang de ses priorités s’est engagé à partager son expertise et à faire profiter les pays du continent de son expérience réussie dans la gestion des flux migratoires.

Outre la question migratoire, le Sommet de Nouakchott a examiné plusieurs questions relatives notamment à la lutte contre la corruption, principale thématique du sommet et fléau qui pèse lourdement sur l’effort de développement du continent.

A ce sujet aussi, le Maroc s’inscrit pleinement dans une logique de lutte contre la corruption qui n’est pas une fatalité africaine mais constitue, comme l’a relevé le roi Mohammed VI dans un message adressé à ce sommet, «un phénomène mondial qui sévit dans les pays du Nord, comme dans ceux du Sud, et qui risque de mettre à mal la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD), décidés à l’échelle internationale».

La lutte contre ce fléau requiert une mise en synergie de toutes les expériences et des expertises, dans le cadre d’une vision commune que partagent tous les partenaires, avait notamment souligné le roi Mohammed VI, notant que cette lutte «ne peut en aucun cas devenir une nouvelle forme de domination et de pression» et que «le bien de nos peuples passe par la prévention et la responsabilisation de tous les acteurs de nos sociétés».

Ainsi, le Maroc qui a toujours placé l’avenir de l’Afrique et le bien-être des Africains au centre de ses préoccupations, confirme plus que jamais sa détermination à contribuer activement et efficacement au sein de l’UA à l’épanouissement du continent.

Instaurer et consolider les jalons d’une coopération salvatrice pour l’Afrique et bénéfique aux Africains, tel est l’objectif de la politique africaine du Maroc, une politique que le Royaume mettra toujours au profit des pays frères et amis de la grande famille institutionnelle qu’est l’Union africaine.

Par Hassan Aourach (MAP)
Le 18/07/2018 à 17h46