Le centre de recherche du Congrès américain a confirmé dans un raport que l’Iran fournissait des armes au Polisario via le mouvement terroriste du Hizbollah. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mardi 12 octobre, que le Maroc avait rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran en donnant des information précises sur la connexion du Hizbollah avec les séparatistes via un membre de l’ambassade iranienne à Alger.
Le ministre des affaires étrangères, Nacer Bourita, avait révélé que cette relation avait commencé en 2016 quand un comité de soutien au «peuple sahraoui» a été créé au Liban avec le parrainage de Hizbollah, avant l’envoi d’une délégation militaire à Tindouf.
Le rapport du centre de recherche du congrès américain confirme l’infiltration de l’Iran en Algérie où les Ayatollahs tentent de répandre leur marque révolutionnaire du chiisme via des mouvements terroristes comme le Polisario.
Le rapport a, par la suite, mis l’accent sur l’excellence des relations entre les États-Unis et le Maroc. Il a ainsi loué la stabilité dont jouit le royaume, qualifié d’allié stratégique, dans une région minée par des troubles et des conflits.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que cette agence a souligné que la stabilité du Maroc était d’une importance primordiale dans un contexte caractérisé par les conflits en Lybie et dans la région du Sahel, ainsi que par les troubles politiques en Tunisie et en Algérie. Le rapport se penche, par la suite, sur les relations historiques et le partenariat solide qui lient Rabat à Washington: «Le Maroc est considéré comme un partenaire régional important dans les domaines de la sécurité, du commerce et du développement. Le Maroc est un allié essentiel en dehors de l’OTAN avec lequel les USA entretiennent un dialogue stratégique périodique. Sans oublier qu'il est membre de la coalition internationale dirigée par les États-Unis contre l’organisation dite «État islamique».
Le rapport rappelle, par ailleurs, la position actuelle de la Maison blanche en citant le président Joe Biden, qui a qualifié le Maroc d’allié stratégique jouant un rôle essentiel dans la consolidation de la stabilité dans la région. Il faut rappeler que cette agence fédérale qui relève du congrès est chargée de faire des recherches et d’élaborer des études qui orientent la politique générale dans la division législative du gouvernement fédéral.