Les Istiqlaliens ont vivement critiqué la gestion de la ville de Kénitra par le Conseil municipal dirigé par le ministre de l’Energie, Aziz Rabbah (PJD). Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du lundi 11 janvier, que la section de l’Istiqlal (PI) dans la capitale du Gharb dénonce les graves dysfonctionnements dans plusieurs secteurs vitaux. Des anomalies, ajoute le même intervenant, qui ont eu des répercussions négatives aussi bien sur la bourse des habitants que sur les intérêts de la collectivité tout entière. Le communiqué du PI accuse le Conseil municipal de recourir à des solutions de replâtrage pour résoudre les problèmes et gérer les crises.
Du coup, les Istiqlaliens appellent les autorités de tutelle à intervenir, d’urgence, pour mettre fin à cette mauvaise gouvernance et cette gestion désastreuse qui ont beaucoup nui aux intérêts des habitants. Le communiqué du parti de la Balance évoque notamment le calvaire vécu par les habitants et, surtout, les étudiants, à cause de la problématique du transport urbain qui dure depuis 13 mois. Le fonctionnement de ce secteur vital n’a fait qu’empirer, ajoute le PI, avec la vétusté des bus et l’insuffisance des dessertes. Une situation qui a impacté les employés du transport urbain qui ont été acculés, pendant une année, au chômage et à l’indifférence des élus.
Le quotidien Al Massae rapporte que le PI dénonce l’absence de toute initiative du Conseil municipal en faveur de ces employés pour sauver leurs familles de la précarité. Le communiqué indique que l’accord sur la gestion déléguée du transport en commun est émaillé de plusieurs dysfonctionnements et de vices de procédures nécessitant un audit et une reddition des comptes. Ce faisant, la même source récuse l’utilisation des bus d’occasion en mettant l’accent sur la nécessité de revoir les distances des dessertes, ainsi que la tarification en vigueur. Le parti de l’Istiqlal a, par ailleurs, souligné que le Conseil municipal cherche à se départir de sa responsabilité face à la situation critique que vit la ville de Kénitra, notamment en matière de congestion de la circulation.
Des embouteillages, ajoute la même source, qui ont été causés par un retard de près d’un an dans la reconstruction du pont situé sur le boulevard Mohammed V. Un retard qui a, en outre, causé des préjudices financiers aux commerçants de ce secteur, ainsi qu’à toute l’économie de cette zone. Le communiqué du PI dénonce, par ailleurs, la lenteur de l’intervention des services concernés pour sauver les meubles dans le marché de gros des fruits et légumes, qui a été submergé par les eaux usées.