Istiqlal: le clan de Hamdi Ould Errachid renforce sa mainmise sur le parti

Hamdi Ould Errachid

Hamdi Ould Errachid . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Après avoir fortement soutenu Nizar Baraka dans la course au secrétariat général du parti de l’Istiqlal (PI), Hamdi Ould Errachid a réussi à faire main basse sur les instances dirigeantes du parti et son bras syndical, l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM).

Le 09/10/2017 à 19h10

Les résultats de l’élection des membres du comité exécutif du parti de l’Istiqlal (PI) montrent clairement que le clan de Hamdi Ould Errachid a réussi à faire main basse sur toutes les structures du parti. Ainsi, Hamdi Ould Errachid est arrivé en tête avec 710 voix, suivi de Noureddine Mediane avec 664 voix et Mohamed Saoud avec 572 voix. De même, onze membres de l’ancien comité exécutif n’ont assuré leur retour que grâce à leur alliance avec le clan d’Ould Errachid.

Le quotidien Akhbar Al Youm affirme d'ailleurs, dans son édition de ce mardi 10 octobre, qu'Ould Errachid a également assuré, au sein de l’instance exécutive du parti, des sièges aux syndicalistes de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), qui s‘étaient alignés sur ses positions lors de sa bataille contre le désormais ancien secrétaire général, Hamid Chabat. Il s’agit d'Enâam Mayara, qui avait écarté Chabat de la tête du syndicat, de Meriem Maelainine, de Mohamed Ould Errachid (fils de Hamdi Ould Errachid) et de Mansour El Mbarki, tous issus des provinces sahariennes du Maroc.

En plus de cet exploit électoral, organisationnel et politique, le clan d’Ould Errachid a évincé les partisans de Hamid Chabat, notamment le trio composé de Abdellah El Bakkali, Adil Benhamza et Abdelkader El Kihel, qui n’ont pas pu préserver leurs sièges au sein de l’instance exécutive du parti.

Après la mise en place des instances dirigeantes, avance le quotidien, le nouveau secrétaire général du parti de la Balance, Nizar Baraka, aura d'autres défis à relever concernant, notamment, la ligne politique du parti et son positionnement par rapport au gouvernement, sa relation avec le Parti de la Justice et du Développement (PJD), la gestion de la presse du parti, l’héritage de Hamid Chabat... Autant dire que de nouvelles batailles attendent encore le nouveau secrétaire général, Nizar Baraka. 

Par Mohamed Younsi
Le 09/10/2017 à 19h10