Depuis son accession au trône il y a 22 ans, le roi Mohammed VI a opté pour les grands projets structurants et a ouvert des chantiers sociaux dont le dernier a été la généralisation de la protection sociale à tous les Marocains. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du jeudi 29 juillet, que ces réalisations ont permis au Maroc de se positionner comme un pays émergent dont la voix est très écoutée. La stabilité politique du pays et son ouverture sur les marchés internationaux lui ont permis de devenir la destination privilégiée des investisseurs. Ce faisant, le Royaume a consolidé et diversifié ses partenariats stratégiques avec l’UE, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et les pays de l’Amérique latine. En parallèle, le Maroc a donné un fort élan à ses relations avec l’Afrique, qui a été ponctué par son retour à l’UA et sa forte implication économique dans le continent.
Contrairement aux autres pays arabes, la monarchie marocaine a réussi sa transition démocratique grâce à la multiplicité de sa légitimité, historique, religieuse et démocratique et, surtout, à la pluralité des prérogatives du roi. Le souverain est, en effet, le chef de l’Etat, son représentant suprême et le garant de sa pérennité qui veille au respect de la Constitution et aux droits et libertés des citoyens. Malgré les multiples défis économiques que connaît l’environnement régional et mondial, le Maroc a opté pour le choix démocratique qui va de pair avec les efforts déployés pour la relance de l’économie, la réalisation du développement global et la stabilité sociale.
Le quotidien Assabah rapporte que, grâce à la stratégie royale, l’économie nationale a connu, cette année, un redressement palpable malgré la récession que connaît l’économie mondiale à cause des répercussions du Covid-19. L’anticipation de la campagne de vaccination a permis au Royaume d’assouplir les restrictions sanitaires et, par conséquent, de redynamiser l’économie qui a été impactée par la crise sanitaire. Ainsi, les prévisions économiques établies aussi bien par les organisations nationales que mondiales sont optimistes quant à la croissance économique en 2021. C’est ainsi que Bank Al-Maghrib prévoit un taux de croissance de 5,3% en 2021, avant une stabilisation à 3,3 % en 2022.
Une croissance qui est boostée par la hausse de la valeur ajoutée, hors agriculture, de 3,6% et d’un rebond de celle de l’agriculture de 17,6%. Des chiffres qui sont confirmés par les statistiques du HCP qui prévoit une croissance de l’économie nationale de 12,6% au deuxième trimestre 2021 et de 7,2 % au troisième trimestre. Quant à la Banque mondiale, elle prévoit une relance «progressive» et «inégale» de l’économie nationale qui permettra au PIB (produit intérieur brut) d’atteindre 4,6 % en 2021.
A part le tourisme, qui a été fortement impacté par la pandémie, les autres secteurs ont pu affronter la crise avec plus ou moins de dégâts. Mais c’est l’agriculture qui a fortement contribué à la relance de l’économie nationale avec une campagne exceptionnelle (2020/2021) qui s’est soldée par une récolte céréalière de 103,2 millions de quintaux contre 32,1 l’année dernière.