Elections anticipées: El Othmani s’explique

Saâd Eddine El Othmani, chef du gouvernement et secrétaire général du PJD.

Saâd Eddine El Othmani, chef du gouvernement et secrétaire général du PJD. . DR

Revue de presseKiosque360. Le chef du gouvernent a catégoriquement nié l’éventualité d’élections anticipées. Les explications.

Le 13/03/2018 à 11h43

Saâd-Eddine El Othmani a nié l’éventualité de la tenue d’élections législatives anticipées, susceptibles de mettre fin au mandat de son gouvernement avant la fin de l’année en cours.En effet, précise Assabah dans son édition de ce mardi 13 mars, le chef du gouvernement a démenti ce scénario, qualifiant les propos rapportés par les médias de pures affabulations.Saâd-Eddine El Othmani intervenait, dimanche dernier, dans le cadre d’un conclave des élus locaux de son parti, souligne le quotidien.

«La longévité du gouvernement suscite la polémique», titre pour sa part le journal Al Adath Al Maghribiya.Rappelons que, ces derniers temps, il a été beaucoup question d’élections législatives anticipées qui pourraient mettre fin au mandat de l’Exécutif dirigé par le PJD.En parallèle, le RNI a initié ce qui pourrait être pris pour une pré-campagne électorale pendant laquelle le parti de Aziz Akhannouch a présenté un programme s'apparentant plutôt à une feuille de route, ce qui n'a pas été du goût du PJD.Du coup, le parti islamiste au pouvoir a décidé d’initier sa propre campagne avec une caravane qui démarrera dans les jours à venir.«Une campagne annuelle, régulière», jurent les islamistes la main sur le cœur.

Pour rappel, l’actuel gouvernement est formé d’une coalition composée de six partis (PJD, RNI, USFP, PPS, MP et UC).

Par Moncef El Fassi
Le 13/03/2018 à 11h43