Débunk. L’Irlande rejette la propagande du Polisario et dévoile la vraie nature de la visite de Brahim Ghali à Dublin

Brahim Ghali, chef du Polisario, le 13 janvier 2023.

Brahim Ghali, chef du Polisario, le 13 janvier 2023.. AFP or licensors

Alors que les séparatistes et leurs sponsors algériens s’en félicitent et décrivent la visite effectuée par le chef du Polisario, Brahim Ghali, à Dublin comme une marque de reconnaissance de l’entité fantoche, les autorités irlandaises ont réagi officiellement à travers une déclaration expliquant qu’il s’agit d’un déplacement privé. «L’Irlande ne reconnait pas» la pseudo-Rasd, précise Dublin.

Le 17/02/2024 à 19h53

Une tempête dans un verre d’eau. C’est le moins à dire s’agissant de la visite, présentée comme officielle par le Polisario et les médias algériens, effectuée par le chef de la milice séparatiste en Irlande. Or, rien n’est plus faux et c’est Dublin qui le dit. Ceci, dans une déclaration officielle, relayée notamment sur la page Twitter (X) de l’ambassade d’Irlande au Maroc.

Ainsi, face à la manipulation grossière tentée par le chef du Polisario, Brahim Ghali, qui fanfaronne avec une soi-disant visite à Dublin, les autorités irlandaises ont dû révéler le mensonge au grand jour. La déclaration est claire et sans ambiguïté. Pour Dublin, la présence en Irlande du chef de la milice séparatiste était de nature «privée» et n’avait strictement rien d’officiel.

«La visite des représentants du Front Polisario en Irlande la semaine dernière était une visite privée», lit-on dans cette déclaration. Si Brahim Ghali se trouvait à Dublin, c’était pour assister à un mini-événement organisé par une micro association pro-Polisario active dans ce pays.

Afin de lever tout éventuel doute, l’Irlande le clarifie sans détour: la visite des séparatistes «n’était pas basée sur une invitation officielle». Le gouvernement irlandais n’est, en aucune manière, impliqué ou responsable de cette activité, qu’il n’a d’ailleurs pas autorisée. D’ailleurs, ni Ghali ni les séparatistes l’accompagnant n’ont été reçus par un quelconque membre du gouvernement irlandais. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais les demandes insistantes des polisariens et l’appui de leurs relais n’ont trouvé aucun répondant de la part des autorités irlandaises. Les séparatistes n’ont eu, en l’occurrence, aucun entretien – ni officiel ni officieux – avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar ou un membre de son cabinet, ni avec le ministre des Affaires étrangères, Micheál Martin.

«L’Irlande ne reconnait pas» la Rasd

De même, les agents de la milice séparatiste n’ont pas été reçus par le pouvoir législatif irlandais. Les présidents des deux Chambres, ainsi que le président de la Commission mixte des Affaires étrangères, ont tout bonnement refusé de les recevoir. Seuls certains parlementaires sympathisants et relais du groupe séparatiste ont eu des entretiens, à titre personnel et non pas au nom du Parlement, avec les nantis du Polisario qui était du voyage.

La position de l’Irlande sur la question du Sahara marocain est non seulement inchangée, mais elle a été clarifiée et réaffirmée. La déclaration officielle de l’Irlande, diffusée par son ambassade, rappelle que «l’Irlande ne reconnait pas» la pseudo-Rasd.

Le point de vue constructif de l’Irlande, tel que défini par le gouvernement de ce pays, est également réaffirmée dans la déclaration: «La position de longue date de l’Irlande sur le Sahara Occidental est un soutien total au processus mené par les Nations Unies et aux efforts du Secrétaire Général pour parvenir à un règlement politique définitif et mutuellement acceptable sur cette question.» Circulez donc, il n’y a rien de nouveau. Le Polisario et ses bienfaiteurs gagneraient à mieux soigner leurs mensonges à l’avenir.

Par Tarik Qattab
Le 17/02/2024 à 19h53