Comment Casablanca fait face au stress hydrique

DR

Revue de presseKiosque360. Face au stress hydrique, Lydec a mené plusieurs projets structurants pour garantir l’accès de la population casablancaise à l’eau potable. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 23/01/2023 à 21h14

Confrontée au stress hydrique, la ville de Casablanca s’adapte. Cité par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, dans sa livraison du 24 janvier, un cadre de Lydec, qui gère la distribution de l’eau et l’assainissement des eaux usées et pluviales dans la métropole, a déclaré que la société a réalisé un grand nombre de projets structurants pour garantir aux Casablancais l’accès à l’eau potable.

Parmi ces projets, il y a la finalisation de la deuxième partie des travaux menés dans le Sud de Casablanca qui a été relié directement aux installations de l'ONEE et ce dans le but de sécuriser l’alimentation en eau potable. Le Sud de Casablanca comprend les communes suivantes de Bouskoura, Ouled Taleb, Mediouna, Ouled Saleh et Lahraouiyine.

Cette zone est intégrée au périmètre de la gestion déléguée assurée par Lydec et connaît une expansion urbaine très importante. Conformément à ses engagements, le délégataire a réalisé une station de pompage d’une capacité de 1.000 litres/seconde et une conduite de refoulement entre le site «Mediouna 140» et «Merchich 240».

Parallèlement, Lydec a construit en 2022 un réservoir d’eau potable dans la commune El Mansouria, dont le coût d’investissement s’élève à 78,6 millions de dirhams. Ce projet vise le renforcement des infrastructures pour sécuriser l’alimentation en eau potable via les adductions du Bouregreg, en substitution d’une partie des eaux en provenance d’Oum Er Rbia, dont la situation hydrique est très critique.

A Sidi Moumen et Sidi Bernoussi, la même source précise que Lydec a mis en place un système d’assainissement des eaux pluviales et usées. Le budget mobilisé pour ce projet s’élève à 350 millions de dirhams.

Pour rappel, le ministère de l’Intérieur avait appelé tous les distributeurs nationaux d’eau potable à la mise en place d'actions permettant une gestion rationnelle des ressources en eau disponibles. Dans ce sens, Lydec avait proposé un plan d’actions selon trois seuils de surveillance, conclut le quotidien.

Par Khalil Rachdi
Le 23/01/2023 à 21h14