Chabat surenchérit sur une coalition gouvernementale avec le PJD

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Revue de presseKiosque360. Alors qu’il est de plus en plus improbable que le RNI rejoigne la majorité, le Parti de l’Istiqlal est devenu un véritable joker pour le PJD dans le cadre des futures alliances. Hamid Chabat en a conscience et compte bien jouer cette carte jusqu'au bout.

Le 10/10/2016 à 20h40

Hamid Chabat, secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, sait qu’il a une bonne carte à jouer dans le cadre des tractations en vue de la formation de la nouvelle majorité gouvernementale. Et il compte bien en faire usage!

Al Massae souligne ainsi, dans son édition du mardi 11 octobre, qu’avec ses quarante-six sièges, l’Istiqlal est considéré aujourd’hui comme un véritable joker pour le Parti de la Justice et du développement (PJD) dans la formation de la majorité, d'autant plus qu’il devient de plus en plus improbable de voir le Rassemblement national des indépendants (RNI) en faire partie.

Ce contexte, Chabat le connaît bien et devrait, selon le journal, en profiter pour imposer ses propres conditions au PJD au cas où ce dernier désirerait l’attirer dans la majorité gouvernementale. Une réunion imminente du Bureau politique, en la présence de Chabat, devrait ainsi arrêter les attentes du parti en cas d’alliance avec le PJD.

Ce serait là une occasion pour Chabat de répondre aux critiques qui lui sont adressées par certains membres de son parti après le faible score obtenu lors des législatives. En effet, les quarante-six sièges remportés ont indigné plusieurs personnalités du parti, dont certaines n’ont pas hésité à pointer du doigt le secrétaire général, estimant qu’il en est le premier responsable.

Par ailleurs, Al Massae ajoute que les membres du Comité exécutif de l’Istiqlal, ont avec virulence exprimé leur colère après que plusieurs candidats du parti, considérés pourtant comme grands favoris dans leur circonscription, se sont retrouvés perdants pour quelques voix seulement. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui ont poussé l’Istiqlal à saisir les autorités compétentes pour revérifier les résultats de certaines circonscriptions.

Par Fayza Senhaji
Le 10/10/2016 à 20h40